Slimane : "Ce serait mentir que de dire je n'ai pas envie de gagner l'Eurovision, mais..." (EXCLU)

Les derniers jours ont été riches en émotion pour vous…

Slimane. Ah, oui ce sont sûrement les plus riches de ma vie…

Participer à l’Eurovision : est-ce l'une des décisions les plus folles que vous ayez prise dans votre carrière ?

Je ne sais pas si c'est une décision si folle que ça... En tout cas, quand je l'ai prise, elle ne l’était pas. J’ai toujours suivi l’Eurovision, c'est un programme que je connais très bien. Le fait de chanter devant 200 millions de personnes, c'est complètement fou quand on est artiste. D’autant plus quand on a la chance d'écrire ses propres chansons et de se dire que celle qu’on va chanter à l’Eurovision va être tant entendue. C'est magnifique. Mais je reconnais que depuis l’annonce de ma candidature et la sortie de mon titre, Mon Amour, je me rends compte à quel point ce concours est une énorme machine. Aujourd’hui, oui je me dis que je suis peut-être un peu fou ! (Rires).

Est-ce vrai que, joueur dans l'âme, vous aviez déjà envisagé de participer à l'Eurovision ?

Oui, totalement. Je n’ai jamais été fermé à cette idée, je n’ai jamais dit : "L’Eurovision ? Jamais de la vie". Cela m’a toujours attiré.

Qu'est-ce qui vous attire, justement, dans cet événement ?

J’aime l'idée de réunir des pays et des cultures autour de la musique, de créer une sorte de "safe place" européenne. Je trouve que c’est beau. C'est un rassemblement, familial, qui fait du bien. Et je pense qu'on a tous besoin de se sentir ensemble. On a aussi besoin de la musique, de tout ce qu'elle peut procurer comme bonheur et comme émotion.

Vous vous êtes fait connaître grâce à The Voice, en 2016. Qu'est-ce que cela vous fait de vous frotter de nouveau à la compétition, 8 ans plus tard ?

Quand j’ai participé à The Voice, je n’avais pas l’impression de le faire pour la compétition. J’avais juste besoin de chanter des chansons et qu'on m'écoute. 8 ans plus tard, c’est exactement la même chose avec l’Eurovision. Alors bien sûr, ce serait mentir que de dire je n'ai pas envie de gagner. J’en serais le plus heureux. Mais je ne crois pas que je sois tant compétiteur que ça… Je me dis que c'est une fabuleuse expérience : cette chanson que j'ai écrite comme une lettre d'amour va ...

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