Un skipper français sauvé miraculeusement, après seize heures de calvaire

Le skipper français Laurent Camprubi a été secouru in extremis au large des côtes du nord de l'Espagne, après avoir passé 16 heures sous la coque de son voilier.   - Credit:HANDOUT / SALVAMENTO MARITIMO / AFP
Le skipper français Laurent Camprubi a été secouru in extremis au large des côtes du nord de l'Espagne, après avoir passé 16 heures sous la coque de son voilier. - Credit:HANDOUT / SALVAMENTO MARITIMO / AFP

Une nuit en pleine mer, coincé sous son bateau renversé, à braver les vagues. Le skipper français Laurent Camprubi a été secouru in extremis au large des côtes du nord de l'Espagne après avoir passé 16 heures sous la coque de son voilier, dans une poche d'air de 30 centimètres. « Un sauvetage à la limite de l'impossible », décrit sur Facebook Salvamento Maritimo, le service espagnol de secours en mer.

Le Marseillais de 62 ans, habitué des grandes courses au large, se trouvait à 14 milles (22 kilomètres) du petit archipel des Sisargas, au large de la Galice (nord-ouest de l'Espagne), quand il a déclenché sa balise de détresse lundi à 20 h 30, après que son bateau a chaviré dans l'Atlantique en plein parcours qualificatif pour la Route du Rhum 2022.

« La mer était agitée, difficile, avec un vent d'une trentaine de nœuds, mais le bateau marchait bien. J'étais au repos dans le cockpit quand j'ai tapé violemment sur l'eau : le bateau a commencé à s'incliner et j'ai compris que j'avais perdu la quille », a-t-il raconté à l'Agence France-Presse. « En quelques secondes, je me suis retrouvé à l'envers. Le bateau a commencé à s'enfoncer et l'eau rentrait. Je me suis dit : Là on n'est pas bien », a poursuivi le navigateur, qui dit s'être « mis dans un coin, accroupi », en attendant les secours. « Mes heures étaient comptées », car l'espace libre « diminuait petit à petit », détaille-t-il.

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