Six dirigeants majeurs du sport français soupçonnés de parjure

Sabrina Sebaihi, députée écologiste, est la rapporteuse de la commission d’enquête sur les dysfonctionnements dans les fédérations sportives.  - Credit:Thomas Padilla / MAXPPP / /MAXPPP
Sabrina Sebaihi, députée écologiste, est la rapporteuse de la commission d’enquête sur les dysfonctionnements dans les fédérations sportives. - Credit:Thomas Padilla / MAXPPP / /MAXPPP

Après six mois d'investigations, la commission d'enquête parlementaire sur les défaillances des fédérations françaises de sport (violences sexistes et sexuelles, malversations, problèmes de gouvernance) présentera, mardi 16 janvier, son rapport de synthèse, révèle Le Monde. C'est après l'audition sous serment de 90 acteurs du mouvement sportif (parmi lesquels des dirigeants, cadres de fédération, élus, associations) que la commission a relevé des approximations, omissions volontaires, mensonges ou versions à géométrie variable. Le 26 décembre, elle avait émis six signalements à la justice pour parjure, a appris le quotidien.

Ainsi, Gilles Moretton, le président de la Fédération française de tennis (FFT), est visé pour un parjure supposé sur des éléments financiers. Serge Lecomte, son homologue de l'équitation (FFE), et celle des sports de glace (FFSG), Gwenaëlle Noury, sont aussi concernés.

À LIRE AUSSI Roland-Garros : comment la FFT protège les joueurs du cyberharcèlementParmi les personnes soupçonnées se trouvent également l'ex-patron de la Fédération française de judo et disciplines associées (FFJDA) et actuel secrétaire général de la Fédération internationale de judo, Jean-Luc Rougé, le directeur juridique de la Fédération française de football (FFF), Jean Lapeyre, et le directeur général de l'Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (Insep), Fabien Canu.

Non-dénonciation de violences sexuelles et sexistes

Ces cinq personnes sont sou [...] Lire la suite