Simone Weber, « la diabolique de Nancy », est morte

Simone Weber est morte à Cannes, a indiqué son avocate, Liliane Glock, à l’AFP. Elle s’était installée sur la Côte d'Azur à sa libération en 1999, après 14 ans de détention.

« Je la savais en retraite, vivant paisiblement dans le midi de la France », dans une « maison de repos », a expliqué l’un de ses anciens avocats, François Robinet, qui l’avait défendue devant les assises.

Le conseil nancéien garde le souvenir d’une « cliente particulièrement attachante, qui ne manquait pas de verve pour exprimer une défense ardente et infatigable ».

Jugée coupable, elle avait toujours clamé son innocence

Clamant inlassablement son innocence, Simone Weber avait défrayé la chronique judiciaire dans les années 1980 et 90.

À lire aussi La « diabolique » Simone Weber est morte : quand Match racontait sa vie en prison

Bernard Hettier, un ouvrier de l’industrie chimique, disparu à l’âge de 55 ans le 22 juin 1985 à Nancy, avait été auparavant harcelé durant des mois par Simone Weber, dont il ne voulait plus entendre parler.

Après des mois de recherches, la police avait retrouvé la voiture du disparu dans un garage de Cannes, loué par Simone Weber sous le faux nom de « Mme Chevallier ».

Un tronc humain repêché le 15 septembre 1985 dans la Marne, à Poincy (Seine-et-Marne), avait finalement, après de longues expertises, hésitantes et contradictoires, été attribué au disparu.

Pour l’accusation, Simone Weber avait coupé la tête et les membres de la victime avec une meuleuse à béton...


Lire la suite sur ParisMatch