Sida : ce vaccin contre le VIH montre des résultats prometteurs sur l'humain

Un vaccin est parvenu à susciter des anticorps neutralisants contre le VIH dans le cadre d'un essai clinique de phase 1. Ces travaux préliminaires laissent espérer la mise au point d'un vaccin efficace contre le virus du Sida.

Il existe pour le moment peu d’armes contre le VIH, le virus du Sida. La PrEP, ou prophylaxie pré-exposition, empêche le virus de se développer et de se fixer dès son entrée dans le corps. Elle doit être prise soit en continu, soit à proximité du rapport sexuel à risque. Efficace de 90 à 95%, ce médicament n’est pas toutefois pas toujours disponible dans les pays à faibles revenus ou peu plébiscité dans les pays où l’homosexualité est considérée comme un crime.

L'espoir d'un vaccin contre le VIH

Pour essayer de protéger le plus de personnes possibles sur le long terme, l’espoir repose sur un vaccin contre le VIH. Mais ce virus s’avère particulièrement difficile à piéger. Avec un taux de mutation très rapide, les cibles potentielles changent trop vite pour qu’un vaccin puisse les atteindre. Dans l’organisme, les seuls anticorps capables de combattre le VIH sont les anticorps neutralisants à large spectre.

Découverts dans les années 1990 chez des patients souffrant du VIH, ils sont capables de reconnaître et venir à bout de plusieurs souches du virus. "Et pour cause, non seulement ces anticorps ont de bonnes capacités neutralisantes, les bras de leur Y venant se fixer sur certaines protéines conservées de l’enveloppe du virus et l’empêchant dès lors de pénétrer dans les cellules immunitaires, mais ils ont aussi de très bonnes capacités dites effectrices, le bâton de leur Y conduisant différentes cellules immunitaires à venir s’y accrocher et à détruire les virus ou les cellules infectées", explique l’Institut Pasteur.

Une réponse immunitaire bien activée

Chez les personnes déjà atteintes de VIH, il faut plusieurs années pour que ces anticorps soient produits. Et impossible de stimuler directement leur production chez des patients sains. En revanche, avec un vaccin, il serait possible de susciter chez les patients séronégatifs la création des lymphocytes (globules blancs) capables, eux, d’engendrer les anticorps neutralisants à large spectre. C’est ce qu’a tenté de f[...]

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