«She Came to Me» de Rebecca Miller - la critique - Festival de Berlin

Le synopsis

Un compositeur d’opéra voit sa vie être bouleversée après sa rencontre avec une exubérante capitaine de bateau.

La critique (2/5)

Sur le papier, « She Came to Me » possède de nombreux atours : un casting prestigieux - Peter Dinklage, Marisa Tomei, Anne Hathaway et Joanna Kulig -, la partition opéra-rock du musicien Bryce Dessner de The National, et une actrice-réalisatrice confirmée derrière la caméra, Rebecca Miller, fille d’Arthur Miller, à qui l’on doit « The Ballad of Jake and Rose » et « Maggie a un plan ».

Hélas, après l’intrigante rencontre entre un compositeur d’opéra en pleine crise et une capitaine de bateau nymphomane, le film ne parvient jamais à prendre son rythme de croisière. A l’histoire d’amour naissante entre les deux quinqua, s’ajoutent une romance entre deux ados, une réflexion sur la religion, un discours sur l’obscurantisme et les classes sociales…

En conférence de presse, Rebecca Miller a expliqué avoir mis beaucoup de temps pour tricoter son intrigue autour des deux histoires d’amour et du personnage de Patricia (Anne Hathaway). Mais la maille reste trop lâche, les situations trop écrites. Reste le plaisir de voir Peter Dinklage et Marisa Tomei tomber amoureux sur une chanson inédite de Bruce Springsteen (« Addicted to Romance », coécrite avec Bryce Dessner, Ndlr)…


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