Sept à Huit - "Comment on peut massacrer une jeune fille", "Génération stupide", "C'est l'horreur" : les internautes en colère après la diffusion d'un reportage sur l'agression de Samara

Ce dimanche 7 avril, Sept à Huit diffuse un reportage sur le harcèlement de Samara, 13 ans, dans un collège de Montpellier. Ses agresseurs la violentaient régulièrement, jusqu'à ce mardi 2 avril dernier où la jeune fille est rouée de coups et chute violemment jusqu'à tomber dans le coma. Sur X, les réactions des internautes sont instantanées : ils ne comprennent pas la violence grandissante chez les jeunes.

Pendant des mois, Samara a subi du harcèlement et des violences qui l'ont menée dans le coma.
Pendant des mois, Samara a subi du harcèlement et des violences qui l'ont menée dans le coma.

"Il frappait comme si c'était un pouf de boxe". C'est ainsi que Myriam, une élève du collège Arthur Rimbaud de Montpellier, décrit la violence de l'agression sur Samara aux caméras de Sept à Huit. Dans l'émission diffusée ce dimanche 7 avril, les téléspectateurs ont pu découvrir l'histoire de cette jeune fille harcelée et violentée depuis des mois dans son établissement. Le mardi 2 avril, ses agresseurs montent d'un cran : "Il lui donnait des coups de genoux dans la tête" explique sa camarade. Cette dernière tente de s'interposer avec des passants, sans succès. Samara crie de douleurs tant les coups qui lui sont portés sont violents et chute violemment sur le sol. Sa tête heurte le bitume, la jeune fille est inconsciente et ses agresseurs prennent la fuite. Elle est transportée à l'hôpital et souffre d'une hémorragie cérébrale, son pronostic vital est engagé. À 13 ans, elle est placé en coma artificiel. Elle est désormais sortie d'affaire.

Cette montée de violence s'est faite sur des mois et des mois. "C'était un peu la blague de la classe" affirme une camarade. "Les gens l'insultaient devant elle". Dans l'établissement, des tags insultants à son égard sont notés de façon récurrente. Alerté, le professeur principal a conseillé de se tourner vers le CPE mais Samara ne voulait pas, par peur des représailles. Devant la journaliste de Sept à Huit, sa camarade confie que la jeune fille l'appelait parfois en pleurs et lui confiait des "envies d'en finir". "Elle ne comprenait pas pourquoi tout le monde s'acharnait sur elle" confie t-elle.

La minute d'Harry Roselmack

Une violence incompréhensible

La situation a pris un tournant quand une élève a pris en grippe Samara, à cause d'une simple histoire de jalousie et de garçons. Mais la situation dégénère : sur les réseaux sociaux, des comptes se moquent de Samara avec des photos et des montages moqueurs. Lorsque l'autre élève est également prise pour cible, elle accuse Samara d'être l'autrice de ces publications et demande d'infliger une "correction" à sa rivale à la sortie du collège. Le mardi 2 avril, dans la journée, elle est menacée par des élèves mais la présence du professeur la protège. Ce dernier appelle sa mère pour qu'elle vienne la chercher mais, à la fin de la journée, en sortant du collège, elle se retrouve devant ses agresseurs à la sortie. Les présumés coupables ont été mis en examen. Cette montée de violence, menant une jeune élève a être lynchée publiquement devant son collège, alerte particulièrement les téléspectateurs. Sur X, ils ont affiché leur colère, accusant le manque d'éducation de la part des parents mais aussi une génération qui se perd dans la violence.

Vidéo. Ce contenu pourrait également vous intéresser