Sept à Huit - "Tu es vraiment un sacré abruti", "Vous êtes si bêtes au point de tuer !", "Le monde est trop fou" : un reportage sur un homme qui a tué sa femme pour un brouteur sidère les internautes

Une histoire sordide. Dans l'émission de Sept à Huit de ce dimanche 31 mars, présentée par Harry Roselmack, les téléspectateurs ont pu découvrir le destin tragique d'Alicia. Cette jeune femme de 28 ans, infirmière, chérie par sa famille et ses amis, est décédée le 28 janvier dernier. Lors de ses obsèques, il y a dix jours, près de 400 personnes sont venues lui dire adieu. Mais que s'est-il passé exactement ? Pour l'entourage du couple, ce drame est "incompréhensible". En effet, Nicolas et Alicia formait un couple amoureux qui vivait dans le Pas-de-Calais. À Noël dernier, il la demande même en mariage.

Le 28 janvier, Nicolas appelle la police et déclare avoir retrouvé le corps de sa compagne sur le lit à son retour de la boulangerie, le matin. Elle est décédée des suites de coups de couteau et de marteau. Son père confie à son fils "ne pas avoir reconnu Alicia" tant le meurtre a été violent. Dans les jours qui suivent, Nicolas s'installe à quelques kilomètres, chez ses parents. Il retourne travailler et continue à avoir des contacts réguliers avec la famille d'Alicia. Cependant, son comportement paraît suspect : il n'évoque plus sa compagne décédée. La police découvre dans son téléphone une relation extra-conjugale avec une femme sur les réseaux sociaux, à qui il envoie de l'argent puisé sur le compte commun du couple. Entendu par la gendarmerie, Nicolas finit par avouer le meurtre de sa compagne : il l'a tuée dans son sommeil. Il confie même avoir tenté de l'empoisonner quelques jours auparavant.

La minute d'Harry Roselmack

"Il avait une femme qui l'aimait et il l'a tuée pour un fantasme"

La femme qu'il convoite s'appelle Béatrice Leroux. Sur Facebook, les photos montrent une femme blonde, élégante. Pourtant, derrière ce profil se cache un brouteur. Il s'agit d'escrocs, cachés derrière de faux profils, qui opèrent souvent en Afrique de l'Ouest. En appâtant leurs proies, ils peuvent réussir à leur soutirer des milliers d'euros. "Ma sœur a été tuée pour rien" confie le frère de la victime. "On a perdu ma sœur mais en même temps, on perd un beau-frère qui était aimé des enfants. C'est comme s'il était mort" conclut-il. Sur X, les internautes sont choqués par cette histoire qu'ils trouvent à la fois sordide, mais aussi ridicule. Ils ont été nombreux à critiquer la bêtise du présumé coupable. Beaucoup ont affirmé être sidérés par le fait que des hommes croient encore à ces arnaques.

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