« Sept à huit » : Édouard Philippe ironise sur l’éventuelle répercussion de ses maladies sur son avenir
Sur TF1, l’ancien Premier ministre assure que le vitiligo et l’alopécie dont il souffre « ne (l)’empêche(nt) pas de continuer à réfléchir, à parler, à rire ».
POLITIQUE - Plus de sourcils, mais une ambition intacte. Édouard Philippe, ancien Premier ministre, s’amuse des remarques concernant son physique, alors qu’un vitiligo et une alopécie l’ont privé de cheveux, barbe et sourcils ces dernières années. Il ironise même sur son état de santé dans le portrait que lui consacre l’émission Sept à Huit diffusée dimanche 10 septembre sur TF1.
« J’ai coutume de dire que si les Français se disent qu’il faut impérativement que les candidats aux élections aient de longs cheveux, je n’ai aucune chance », s’amuse-t-il. Néanmoins il l’assure, sa santé est « excellente ». « J’invite toute personne qui en doute à venir faire de la boxe avec moi », ajoute-t-il, comme vous pouvez le voir dans l’extrait diffusé ci-dessous.
🔵Candidat pressenti à la présidentielle de 2027, @EPhilippe_LH répond à toutes les questions sur l’actualité, sur son avenir politique et sur l'éventuel impact que pourraient avoir ses deux maladies auto-immunes.
En exclusivité, ce dimanche à 19h25 sur @TF1. @audrey_crespo pic.twitter.com/pgcEg93V8p— Sept à Huit (@7a8) September 8, 2023
Le nom du maire du Havre est régulièrement cité comme un potentiel candidat à la succession d’Emmanuel Macron en 2027, une option que le chef de l’État n’a pas rejetée lors d’un déplacement en Nouvelle-Calédonie en juillet. Mais l’évolution physique de l’ancien chef de gouvernement pourrait-elle lui coûter des points ?
« Ça ne change rien »
Lui assure qu’il ne redoute « pas du tout » les répercussions que pourrait avoir son changement physique sur son avenir politique. « Ça ne m’empêche pas de continuer à réfléchir, à parler, à rire, à séduire peut-être. Ça ne change rien », martèle-t-il.
Avant de rassurer sur ses capacités à gérer le stress, un potentiel élément déclenchant de l’alopécie. « J’ai vécu des périodes stressantes à Matignon, j’ai vu des gens qui résistaient mal au stress. Ils ont peut-être encore leurs cheveux mais, sur le moment ils ont mal résisté au stress. J’ai le sentiment que j’ai plutôt gardé mon sang-froid », répète l’intéressé.
Le maire du Havre s’est déjà exprimé à plusieurs reprises sur ses maladies, dédramatisant à chaque fois. « Ce n’est douloureux, ni dangereux, ni contagieux, ni grave. J’en souffre à 52 ans, à mon âge perdre ses cheveux, ce n’est pas grave », assurait-il sur BFMTV le 2 février. Il assumait d’en parler « en toute transparence » pour répondre aux interrogations. Néanmoins, il aurait préféré que « ce ne soit pas un sujet ».
Un discours qu’il réitère sept mois plus tard, alors que la maladie a poursuivi son altération physique. « J’ai coutume de dire que je me suis longtemps demandé à quoi servaient les sourcils. Manifestement, ça sert à se faire remarquer quand c’est tombé. C’est sûr que ça vous change le visage. Au début moi ça m’a surpris », raconte-t-il. « Et puis c’est comme tout, vous vivez avec et puis voilà ! »
Seulement trois mois après son arrivée à la tête gouvernement en 2017, la cote de popularité d’Édouard Philippe a dépassé celle du président de la République Emmanuel Macron. Remercié pendant la crise du Covid en juillet 2020, il a continué à bénéficier d’une bonne image, avec 38 % d’opinions favorables selon le baromètre YouGov pour Le HuffPost réalisé à la rentrée 2023. Avec un bémol néanmoins : ce score est en baisse de 6 points par rapport au mois précédent.
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