Sept à huit - "Ils sont fous chez Citroën", "Négligences impardonnables", "Nouvelle phobie déclenchée" : ce reportage sur des airbags Citroën défectueux alertent les internautes

Ce dimanche 16 juin, Sept à Huit diffuse un document sur les "airbags tueurs" de modèles de voiture de Citroën. Les internautes ont été choqués par le manque de réactions de l'entreprise.

Ces airbags défaillants ont causé la mort de plusieurs personnes.
Ces airbags défaillants ont causé la mort de plusieurs personnes.

Des témoignages glaçants. Ce dimanche 16 juin, dans Sept à Huit, présenté par Harry Roselmack, les téléspectateurs ont pu découvrir des histoires difficiles. À commencer par le premier reportage sur les victimes d'Odessa, en Ukraine. À la suite de ces destins brisés, l'émission continue avec un autre sujet, qui raconte l'histoire de nouvelles vies dévastées, mais sur un tout autre sujet : des défaillances techniques qui ont entraîné la mort.

En effet, six personnes auraient perdu la vie en France en raison d'airbags défectueux de Citroën et de DS. Les modèles concernés seraient des C3 et DS3 fabriqués entre 2009 et 2019. Le 3 mai 2024, le fournisseur Stellentis a rappelé 240 propriétaires mais ce problème pourrait concerner bien plus de véhicules. Ces airbags ont été fabriqués par un fournisseur japonais appelé Takata. En Guadeloupe, l'une des victimes a été défigurée. À l'époque, Raïssa conduit sa voiture avec sa fille sur la banquette arrière. Une voiture les heurte et les airbags se déclenchent. "J'ai entendu une grosse détonation et j'ai senti que mon visage me brûlait énormément" confie t-elle. Sa fille était sous le choc : "J'ai juste vu que son visage était déchiqueté. On dirait que c'était une balle de fusil dans le visage". La mère de famille est opérée en urgence, une partie de son visage a volé en éclat. Au cours de l'opération, les médecins découvrent une pièce de métal : c'est un morceau du mécanisme de l'airbag qui a explosé au moment de son déploiement. Selon les premières enquêtes, ce modèle d'airbag se détériore après une exposition prolongée de la voiture à la chaleur et à l'humidité.

La minute d'Harry Roselmack

12 victimes ont été identifiées dans les départements d'Outre-mer, au moins sept blessés et cinq morts entre 2018 et 2023. Après un décès en 2019, la direction de Stellentis a indiqué envoyer à partir de 2020 une lettre dans cinq département mais aucune injonction à ne plus conduire le véhicule n'a été faite. Selon Thierry Koskas, directeur général de Citroën, "le fait de demander d'arrêter de conduire le véhicule est une mesure complètement exceptionnelle, ce n'est pas la règle". Selon lui, le nombre de morts n'est pas la question. Sur X, les internautes sont sidérés de ce manque de réaction. Beaucoup ont également confié avoir désormais peur de prendre leur voiture.

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