"Un sentiment d'injustice": l'écrivain Jean-Michel Maulpoix évoque sa condamnation pour violences conjugales

Pas d'appel. La condamnation pour violences conjugales prononcée le 13 février dernier contre l'écrivain Jean-Michel Maulpoix est définitive, rapporte Mediapart, qui a pu recueillir la réaction du prix Goncourt de la poésie 2022.

Jean-Michel Maulpoix déclare "éprouver un profond sentiment d'injustice" à l'issue de son procès.

Le parquet avait requis une peine de 18 mois de prison avec sursis contre lui, et de six mois avec sursis contre son épouse, également poursuivie. Cette dernière a toutefois été relaxée par le tribunal correctionnel de Strasbourg.

"Le mensonge paye plus devant un tribunal"

"Il ne fait pas bon faire preuve d’honnêteté et dire la vérité, le mensonge paye plus devant un tribunal. Ça me rappelle des propos de Quatennens qui disait que le message envoyé par la justice, c’est: 'niez'", réagit encore l'écrivain auprès de Mediapart, alors qu'il a reconnu avoir porté des coups pendant le procès.

"J’ai le sentiment de ne pas avoir pu faire entendre ma vérité", estime encore Jean-Michel Maulpoix, qui affirme que "les violences de la part de (s)a femme sont au moins aussi nombreuses et aussi dures".

"Elle m’a traité comme un sous-homme", ajoute encore l'écrivain, se disant atteint de la maladie de Parkinson. Jean-Michel Maulpoix estime enfin ne "pas avoir jamais exercé de domination" sur son épouse, "je ne suis pas DSK, je ne suis pas Depardieu".

Contactée par Mediapart, l'épouse de l'écrivain fait part de son "soulagement" après la décision de justice rendue et confie dans le même temps avoir "un très grand sentiment de culpabilité de ne pas être partie".

Article original publié sur BFMTV.com