Selon une étude scientifique, la musique de Queen pourrait aider les diabétiques à produire de l'insuline

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Des chercheurs suisses viennent de publier une étrange découverte dans la prestigieuse revue médicale britannique “The Lancet”.

Dans le cas du diabète, l'organisme produit trop peu ou pas du tout d'insuline. Les diabétiques dépendent donc d'un apport externe de cette hormone par le biais d'injections régulières ou d'une pompe à insuline fixée sur le corps. Les chercheurs veulent donc faciliter la vie de ces personnes et cherchent des solutions.

Pour produire et administrer de l'insuline implantée dans le corps des diabétiques au lieu d'injections fastidieuses d'insuline, le professeur Martin Fussenegger, du département de science et d'ingénierie des biosystèmes de l'ETH Zurich à Bâle, et ses collègues travaillent à enfermer des cellules de conception produisant de l'insuline dans des capsules qui peuvent être implantées dans le corps. Pour pouvoir contrôler de l'extérieur le moment et la quantité d'insuline que les cellules libèrent dans le sang, les chercheurs ont étudié et appliqué différents déclencheurs comme la lumière, la température et les champs électriques.

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Ils ont maintenant mis au point une nouvelle méthode de stimulation utilisant la musique pour déclencher la libération d'insuline par les cellules en l'espace de quelques minutes. Selon le professeur Fussenegger, cette méthode fonctionne particulièrement bien avec la chanson "We Will Rock You", un succès mondial du groupe de rock britannique Queen. La chanson a déclenché environ 70 % de la réponse insulinique en cinq minutes et la totalité en 15 minutes. Ces résultats sont comparables à la réponse insulinique naturelle induite par le sucre (glucose) chez les personnes en bonne santé, précise le professeur Fussenegger.

L'application clinique est cependant encore loin. Les chercheurs viennent de fournir une preuve de concept, montrant que les réseaux génétiques peuvent être contrôlés par des stimuli mécaniques tels que les ondes sonores. La mise en pratique de ce principe dépend de l'intérêt d'une entreprise pharmaceutique.

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