Les secrets du Versailles mystérieux de la reine Marie-Antoinette

Louis XVI ne pouvait rien refuser à son épouse. Alors, en 1774, quand elle lui demande le Petit Trianon, ce palais construit sous Louis XV, il s’empresse de le lui offrir. Une reine de France détenait pour la première fois un bâtiment, et elle en fit "l’instrument de son indépendance", raconte Hélène Delalex, conservatrice au château de Versailles, dans Marie-Antoinette. La Légèreté et la Constance (éd. Perrin, 2021). Même Louis XVI n’y venait que sur invitation !

La souveraine appréciait cette vie loin de la cour. Avec ses vrais amis, elle passait ses après-midi à jouer, converser, faire de la musique ou se promener dans le Jardin anglais et le hameau. Mais elle s’attira ainsi les foudres des grandes familles de l’ancienne cour, mises à l’écart.

Niché au fond d’un vallon, ce refuge était propice au repos et aux conversations intimes. Avec sa banquette tapissée de mousse, son orifice permettant de surveiller l’entrée, sa cascade masquant les bruits et sa sortie dérobée, l'endroit a fait naître moult ragots et soupçons d'infidélité…

Ce boudoir a été le seul chantier conséquent mené par la reine à l’intérieur du Petit Trianon. Elle le voulait à côté de sa chambre, en lieu et place de l’escalier privé du roi. Ornés de grands miroirs, des panneaux de bois amovibles permettaient de masquer les fenêtres et de se protéger des regards extérieurs. Le soir, les bougies se reflétaient à l’infini dans les glaces. Mais pourquoi Marie-Antoinette se cachait-elle ainsi ? Cette fantaisie se retourna (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite