Sarkozy appelle la droite à "surmonter ses épreuves"

Lors d’une visite surprise en Loir-et-Cher aux côtés du député Guillaume Peltier, l’ex-président a multiplié les encouragements envers sa famille politique.

La présence de Nicolas Sarkozy, le 20 janvier à Romorantin-Lanthenay (Loir-et-Cher), à l’occasion de vœux du vice-président délégué des Républicains Guillaume Peltier, a fait sensation. Retiré depuis 2017 de la vie politique active, l’ancien chef de l’Etat veille à entretenir une relation harmonieuse avec sa famille politique. Invité régulièrement par ses anciens compagnons de route, il choisit avec soin ses déplacements («deux par mois au maximum», jure son entourage) : à peine revenu de Moscou, où il a vu Medvedev, il s’est rendu à Nice. L’occasion d’une carte postale souriante avec le maire sortant, Christian Estrosi, candidat à sa propre succession. Auparavant, il était allé à Provins en octobre et à Nîmes en décembre. «Moi, je suis fidèle. Je crois à l’engagement», a déclaré l’ex-président devant une assistance d’un millier de personnes composée de nombreux élus.

A deux mois des municipales, sa présence a valeur d’encouragement pour une droite en pleine reconstruction. Pour avoir mené de nombreuses batailles électorales, l’auteur de «Passions», bestseller de 2019, sait l’énergie que chaque élection requiert. «Depuis mon retrait, je me fais une obligation d’être utile à la France, confie-t-il. Quand on a été président de la République, on doit rester à la disposition de son pays.»

Nicolas Sarkozy s'est élevé contre "la jalousie nationale"

Sans se référer directement à la grève suscitée par la réforme des retraites, Sarkozy, qui s’est élevé contre «la jalousie nationale» et «la revendication égalitaire scandée sans nuance», a commenté les images d’affrontements des derniers jours : «La République française, ce n’est pas les scènes de violence auxquelles nous assistons. Je ne peux accepter ce spectacle qui abaisse(...)


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