Sarah Ferguson atterrée et humiliée : "J'ai fait une énorme erreur de plus..."

A l'opprobre s'ajoute l'humiliation. L'opprobre est du côté du prince Andrew, l'humiliation vient, une fois de plus, de sa misérable ex-épouse Sarah Ferguson, de plus en plus pathétique... Et pourtant : "Je serais prête à me jeter sous un bus pour lui", déclare-t-elle à l'endroit de celui dont elle est divorcée depuis 1996 mais avec lequel elle a conservé des liens très forts. Le duc d'York, second fils de la reine Elizabeth II, n'avait pourtant pas besoin que la mère de leurs deux filles Beatrice et Eugenie (pour elles, tout va bien, elles s'éclatent !) s'épanche et confesse une nouvelle bêtise, alors que lui-même se trouve plus que jamais sur la sellette : ambassadeur du commerce extérieur britannique plus que controversé en raison de ses bourdes et comportements grossiers récurrents, le prince Andrew, 50 ans, irrite considérablement la classe politique du pays en raison de ses amitiés délétères, notamment avec le clan Khadafi, avec le gendre de l'ex-président tunisien Ben Ali, et avec le magnat pédophile Jeffrey Epstein, qui vient de purger une peine de 18 mois de prison pour exploitation sexuelle de mineures. Son entrevue récente à New York avec ce dernier, au mois de décembre, et les différents témoignages évoquant les liens du prince et du milliardaire honni ont mis le feu aux poudres... Et voilà que l'ex-femme d'Andrew y rajoute de l'huile. "J'ai fait une terrible, terrible erreur, qui a des répercussions sur celui que j'admire le plus au monde..." Rongée par la culpabilité et le remords, elle qui, contrairement à son mari, ne se rendit qu'une très brève fois dans la résidence d'Epstein à Palm Beach (où Andrew est censé avoir eu droit à des massages quotidiens au cours de vacances passées là-bas), Sarah Ferguson vient de révéler que le milliardaire lui était venu en aide pour éponger une (énième) dette. Fameuse pour se mettre dans des situations rocambolesques et pour foncer à la banqueroute, elle ajoute ainsi un grief de plus à la liste de ses mésaventures, qui en font le canard boîteux de la famille royale, la risée ou l'objet d'agacement des citoyens, et une persona non grata au mariage du prince William. "J'ai fait une terrible, terrible erreur de jugement en m'adressant à Jeffrey Epstein. Ce qu'il a fait est mal, et il a été à juste titre condamné à de la prison pour cela", se lamente Fergie, révélant que le milliardaire, sollicité par le biais du prince Andrew, a payé pour elle une dette de 15 000 livres (17 400 euros). "J'ai en horreur la pédophilie et toute violence sur des enfants, et je sais que c'était une gigantesque erreur de jugement de ma part", a-t-elle ajouté auprès du quotidien Evening Standard. Erreur de jugement, c'est, au demeurant, précisément la formule employée par certains détracteurs du prince Andrew pour dénoncer son attitude calamiteuse en tant qu'ambassadeur du commerce birtannique... Comme quelques mois en arrière, lorsqu'elle avait dû subir l'humiliation planétaire après avoir été piégée par un journaliste qui s'était fait passer pour un businessman indien et dont elle avait accepté 560 000 euros contre un accès privilégié à son ex-mari (à son influence diplomatique et économique), une fois que les vannes sont ouvertes, la duchesse d'York n'en finit plus de sa flageller pour sa mauvaise conduite : "J'ai fait une énorme erreur de plus dans ma vie, dans le but de me libérer de mes dettes, mais le duc et moi faisons front sur tout ce qui est arrivé ces derniers jours. Une fois de plus, mes erreurs ont des répercussions sur celui que j'admire le plus au monde, le duc", s'émeut-elle. Airmiles Andy a du plomb dans l'aile... Au vu des critiques retenues au passif du fils de la reine et de la véhémence de ses détracteurs, ces aveux de Fergie et cette intervention du prince en sa faveur ne semblent qu'une goutte d'eau dans la mer tumultueuse d'Andrew, qui ne compte désormais plus que sur le soutien du Premier Ministre David Cameron - le Premier Ministre britannique étant nommé par la reine et seulement approuvé par le gouvernement, on l'imagine mal faire autrement : "Nous soutenons pleinement le prince dans ses fonctions de représentant spécial pour le commerce (...) Il n'est pas question de revoir son rôle", a assuré lundi un porte-parole de David Cameron, en écho à d'autres déclarations de soutien émanant de ministres en exercice. A l'inverse, ceux qui réclament sa tête ont de plus en plus de hardiesse, excédés par les scandales en cascade, le discrédit jetée sur le royaume, et les dépenses colossales : car Andrew n'est certes pas rémunéré au sens littéral, lui qui avait spontanément proposé d'assumer cette fonction, mais celui qu'on surnomme Airmiles Andy voit son train de vie et ses voyages dispendieux financés sur les deniers du contribuable, à hauteur de 250 000 livres (290 000 euros) annuels alloués par la reine - le Daily Telegraph ajoute le chiffre de 620 000 livres (720 000 euros) comme montant des dépenses d'Andrew en mission en 2010. Quant à Sarah Ferguson, c'est une goutte de plus dans la mer amère de ses déboires, et une preuve de plus de son incapacité pathologique à s'assumer. Jusqu'à quand se noiera-t-elle ainsi ? G.J.