Les fesses rebondies, nouveau Graal du fitness
Fin juin dans une salle de sport au cœur de Paris. Il est 19 heures et une trentaine de jeunes femmes en legging se pressent à leur séance d'abdos-fessiers. Boules à facettes accrochées dans le hall, lumière rouge tamisée et musique électro, on pourrait se croire en boîte de nuit. La coach, Nataly, 37 ans, monte sur un podium et s'adresse aux participantes (il n'y a que deux hommes) : « Ici, on est là pour lâcher prise, pas de compétition, juste du challenge. » S'ensuivront 50 minutes de fentes, squats ou relevés de bassin avec un objectif précis : travailler ses fesses.
Ouverte en janvier dernier, la première salle de sport Mon Q à Paris a tout misé sur le popotin. « J'ai voulu casser ce tabou, on sait tous que les femmes veulent travailler le fessier, mais personne n'osait le mettre en avant, explique Sarah De Herde, 25 ans et fondatrice du concept. En tant que femme fine, je n'avais pas de fesses. En peu de temps, j'ai pu prendre en masse grâce aux muscles. »
La jeune entrepreneuse met également en avant les bienfaits de ces cours sur la santé : « Les fessiers, c'est non seulement physiquement beau, ça aide à réduire la cellulite, mais ça bosse aussi tout le corps : les jambes, les abdos, la posture. Le fessier est très utilisé lorsqu'on fait de la réhabilitation sportive, par exemple, donc c'est important de le muscler pour bien vieillir. »
À Mon Q, on revendique de travailler uniquement la zone du fessier. © Alek Katar Le club, qui a déjà été testé par [...] Lire la suite