Saga « John Wick » : comment Keanu Reeves et Chad Stahelski ont révolutionné le genre

Chad Stahelski et Keanu Reeves à l'avant-première de « John Wick : chapitre 4 », à Los Angeles, le 20 mars dernier.   - Credit:JON KOPALOFF / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Chad Stahelski et Keanu Reeves à l'avant-première de « John Wick : chapitre 4 », à Los Angeles, le 20 mars dernier. - Credit:JON KOPALOFF / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

Phrasé sec et rapide comme un coup de poing de ceinture noire, allure athlétique cintrée en costume sombre, regard perçant : Chad Stahelski, 53 ans, porte sur lui la griffe de la saga John Wick. Le viril chic. Rencontré par Le Point Pop à Paris pour la promotion du Chapitre 4, actuellement en salle, ce grand type d'un mètre quatre-vingt-cinq dirige d'une main de fer une franchise reconnue désormais mondialement pour la virtuosité de ses sanglantes rixes. Keanu Reeves y incarne cet ex-tueur à gages veuf qui, dans le premier volet, ressort les grosses pétoires pour venger la mort de son chiot, abattu par un gang de Russes venu dérober sa rutilante voiture de course. Les voyous ignoraient que l'animal était un cadeau à Wick de sa bien-aimée mourante : lourde erreur.

Produit en 2014 pour 30 petits millions de dollars, ce John Wick introductif va remplir, à la surprise générale, les caisses du studio Lionsgate tout en raflant une moisson de critiques élogieuses. Un petit phénomène est né, bientôt appelé à devenir grand. Le film se déroule dans un New York by night hyper stylisé, colorisé comme une boîte de Quality Streets, où agissent dans l'ombre des assassins membres d'une mystérieuse confrérie.

Reprenant du service dans cet univers dont il fut l'une des plus brillantes étoiles, John Wick se révèle être un redoutable et increvable tueur de masse, dessoudant ses assaillants sans ciller dans son impeccable costume cravate. Le spectateur découvre au passage l'exis [...] Lire la suite