Avec "Grand Palais chicha lounge", Florent Sauze veut montrer une image "sincère et réaliste" des bars à chicha

Les bars à chicha comme vous ne les avez jamais vus. Diffusée depuis le 15 décembre sur France.tv slash, la série Grand Palais chicha lounge met en avant la culture et l'univers de ces chichas clubs, rarement montrés à l'écran.

Sur fond de comédie romantique, son réalisateur, Florent Sauze, raconte ainsi l'histoire de Ouarda (Orane Hadjadj) et de son bar à chicha, le Grand Palais, menacé de fermeture par la maire de la ville qui cherche à gentrifier le quartier.

Avec ce récit, le cinéaste né à Pertuis souhaite avant tout casser les préjugés autour de ces lieux "de sociabilisation (...) auquel on associe souvent "des trafics, du blanchiment...".

"Je ne dis pas que ça n'existe pas, mais c'est réducteur", assure-t-il à La Provence. "Dans les bars à chicha, on retrouve du rap, avec des artistes qui construisent des carrières (...) mais aussi du stand-up, des illusionnistes... Ce sont vraiment les nouveaux cabarets français!"

"Si la clientèle des petites chichas de quartier reste très masculine, en club, on croise des gens de tous les milieux et désormais beaucoup de femmes... C'est un bon endroit où faire un portrait de la France d'aujourd'hui", affirme le réalisateur.

Casting d'acteurs amateurs

Pour coller au plus près à l'ambiance des bars à chicha, Florent Sauze s'est entouré de comédiens "pour la plupart amateurs" mais qui possédaient "les codes" et "la crédibilité" de ces lieux.

On découvre ainsi à l'écran des nouvelles recrues telles que Orane Hadjadj, le rappeur marseillais Elams, Eva Huault ou encore Léa Persia. D'autres à l'instar de Foëd Amara, Bruce Dombolo ou Théo Navarro-Mussy ont néanmoins déjà eu l'occasion de faire leur preuve devant les caméras.

"On a essayé de donner une image la plus sincère, réaliste possible d'un milieu, d'une culture, avec son ambiance, sa musique... Montrer que ce sont surtout des lieux où les gens viennent aussi faire une partie de Puissance 4 ou juste la fête", assure Florent Sauze.

Et le réalisateur de conclure: "On y rencontre des gens qui bossent, qui cherchent l'amour. Leur vie est la même que la nôtre! J'espère que la série donnera peut-être envie aux gens de pousser la porte..."

Article original publié sur BFMTV.com