Série américaine, théâtre, enseignement : les projets d’avenir de Mikaël Mittelstadt après son départ définitif d’Ici tout commence (EXCLU)

Avec le recul, quel regard portez-vous sur votre parcours dans la série et que vous a-t-elle apporté ?

Mikaël Mittelstadt : C’est très frustrant car c’est passé très vite. Je me rappelle débarquer des Etats-Unis de mon avion et arriver là-bas pour prendre des cours de cuisine pendant une semaine avant le tournage. J’ai l’impression que c’est à la fois le mois dernier et la vie d’avant. C’est un peu comme si j’avais fini le lycée. J’en garde un super souvenir et j’aimerais beaucoup y revenir, mais j’ai passé le bac et je sais qu’il faut que je passe à autre chose. Le mariage, c’est le bac (rires) !

Dans un récent entretien à Puremédias, Ara Aprikian, le directeur des programmes de TF1, a souligné que "les fictions quotidiennes sont le laboratoire de tous les succès de prestige de demain". En tournant Ici tout commence, aviez-vous conscience que la série pouvait avoir cet impact ?

Non, mais ce n’est peut-être pas une mauvaise chose (il sourit). On peut ainsi rester concentrés sur l’immédiateté de l’instant, à savoir les intrigues de la série. Ici tout commence est un centre de formation où on apprend ce qu’on ne pourrait pas découvrir en école. Pour en avoir fait trois différentes, je sais qu’il y a des choses qu’on n'apprend que sur le tas. Et ça, ça n’a pas de prix.

Quels sont vos prochains projets ?

Je viens de finir le tournage de la saison 2 de la série américaine The Serpent Queen. J’ai pris beaucoup de plaisir à la faire car c’est une fiction historique en anglais et je change totalement de registre. Je joue un jeune protestant qui va se retrouver au cœur du conflit entre les protestants et les catholiques. C’est la période qui mène au massacre de la Saint-Barthélémy. En dehors des enjeux historiques, c’était une immersion intéressante pour moi. J’ai joué pendant trois ans un type motivé par la cuisine et là, d’un coup, je pars 500 ans en arrière ! C’était une super expérience de bosser avec des Américains.

Vous avez enseigné au Cours Florent à l’âge de 19 ans. Voulez-vous reprendre l’enseignement ?

Oui j'en ai très envie, mais plus tard, dans une seconde partie de ma vie. Ils m’avaient même demandé d’être jury du troisième tour du concours de la classe libre le mois dernier. J’étais dans les...

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