Sénégal : l’éventualité d’un procès se précise pour l’opposant Ousmane Sonko

Ousmane Sonko  - Credit:MUHAMADOU BITTAYE / AFP
Ousmane Sonko - Credit:MUHAMADOU BITTAYE / AFP

Adji Sarr, une ex-employée d'un salon de massage, a porté plainte en février 2021 « pour viols répétés et menaces de mort » contre l'un des leaders de l'opposition sénégalaise, Ousmane Sonko, à la tête du parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l'éthique et la fraternité (Pastef). Le désormais candidat déclaré à la présidentielle de 2024 continue de dénoncer une machination ourdie par le président Macky Sall pour l'écarter, ce que ce dernier réfute. L'affaire est source de tensions depuis mars 2021, où plusieurs jours d'émeutes meurtrières, de pillages et de destructions avaient fait au moins une douzaine de morts. Le renvoi de l'opposant, arrivé troisième à la présidentielle de 2019, constitue une inconnue supplémentaire dans la campagne à venir.

Il faut souligner que la tension est palpable dans le pays, alors que le président Macky Sall, élu en 2012 pour sept ans et réélu en 2019 pour cinq ans, reste muet sur ses intentions pour la présidentielle de 2024.

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Satisfécit de la plaignante

Après une confrontation qui a eu lieu le 6 décembre dernier, entre Adji Sarr et Ousmane Sonko, le doyen des juges a délivré mardi 17 janvier une ordonnance de renvoi devant la chambre criminelle pour viols et menaces de mort, motifs retenus pour son inculpation en 2021, a déclaré Me El Hadji Diouf, avocat de la plaignante, Adji Sarr. Cette dernière « est satisfaite. Elle apprécie le fait que, malgré la campagne de mensonges [...] Lire la suite