Gaz à effet de serre : la fuite en avant

Une zone déforestée d'Amazonie, à Novo Progresso, dans l'Etat du Para, le 1er juillet 2013.

Les émissions ne cessent de croître, s'alarment les chercheurs du Giec, rendant encore plus difficile la limitation du réchauffement climatique.

La situation s'aggrave. Selon le Giec (Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat), non seulement les émissions de GES ne cessent de croître mais elles le font à une rythme de plus en plus élevé: 2,2% par an entre 2000 et 2010, décennie qui a vu un retour en force du charbon.

Sans changement majeur et rapide dans le mix énergétique mondial très dépendant du charbon et du pétrole – gros émetteurs de gaz à effet de serre (GES) – le thermomètre mondial aura subi une hausse de 3,7 à 4,8°C à l’horizon 2100, préviennent les chercheurs.

Limiter à 2°C la hausse du thermomètre mondial par rapport à l’ère pré-industrielle est un défi encore possible à relever, a cependant affirmé dimanche le Giec, dans un document publié à Berlin.

Pour réduire drastiquement les émissions de GES, selon Ottmar Edenhofer, coprésident du groupe ayant rédigé le rapport, il va falloir «éviter de remettre à plus tard les efforts» dans ce sens et faire «des investissements considérables» pour produire et consommer différemment l’énergie. «Le message de la science est clair: pour éviter des interférences dangereuses avec le système climatique, nous devons changer d’approche», a déclaré Ottmar Edenhofer.

La tendance actuelle doit donc être inversée et le temps presse pour agir. «Sans réduction des émissions avant 2030, il sera plus difficile de ne pas dépasser les 2°C et les options seront plus réduites», alertent les scientifiques. Les investissements dans les énergies «bas carbone» vont devoir tripler, voire quadrupler entre 2010 et 2050.

Dans les énergies «bas carbone», le Giec classe les renouvelables, le nucléaire et les énergies fossiles associées à une capture et un stockage du carbone, qui sont aujourd’hui à un stade expérimental.

Agir plus tard sera plus coûteux

Les travaux du Giec servent de base scientifique aux difficiles négociations (...)

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