Rythmes scolaires : la Ville de Paris essaye de désamorcer la contestation

Une école primaire.

La réforme est mise en oeuvre depuis septembre, mais la grogne des enseignants ne faiblit pas. Des grèves auront lieu la semaine prochaine.

La Ville de Paris, qui applique depuis septembre la réforme des rythmes scolaires, s’efforce de désamorcer la contestation qui se poursuit dans les écoles et se traduira par des grèves la semaine prochaine, d’instituteurs, mais aussi de personnels municipaux chargés du périscolaire.

Le maire Bertrand Delanoë (PS), qui a reçu jeudi les syndicats d’agents municipaux appelant à la grève mardi 12 novembre, a proposé des renforts de personnels dans les plus grosses écoles et des indemnités relevées «de manière conséquente» pour plusieurs catégories d’intervenants (animateurs, personnels de ménage et assistantes maternelles), a appris l’AFP vendredi auprès de son cabinet. La grève mardi devrait entraîner la suspension des activités périscolaires, y compris la cantine, dans 520 des quelque 660 écoles publiques de Paris, selon la Ville. Les parents ont été invités à venir chercher leurs enfants à 11h30 pour le déjeuner, puis dès 15 heures l’après-midi en raison de la suppression des ateliers se tenant habituellement ce jour-là, a-t-on précisé.

A moins de cinq mois des municipales, l’équipe Delanoë fait face à une forte pression de son opposition de droite sur ce sujet, qui devrait de nouveau susciter de vifs débats au Conseil de Paris prévu mardi et mercredi. Les élus UMP présenteront une demi-douzaine de «voeux», exigeant entre autres des précisions sur «les incidences budgétaires» des embauches liées à la réforme, ou la communication exhaustive des ateliers proposés.

250 nouveaux postes

Les écologistes proposeront que la ville mette en place un questionnaire en ligne -sur lequel toutes les parties impliquées exprimeraient les ajustements souhaités-. Les deux élus du Parti de gauche, regrettant le manque de concertation, «réaffirmeront leur exigence d’abrogation du décret Peillon et d’abandon de la réforme». Vendredi, Marielle de Sarnez (...)

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