Ryan Grantham, acteur de « Riverdale », condamné à la prison à vie pour le meurtre de sa mère

Ryan Grantham dans la saison 4 de Riverdale.
Capture d’écran Netflix Ryan Grantham dans la saison 4 de Riverdale.

Capture d’écran Netflix

Ryan Grantham dans la saison 4 de Riverdale.

CRIME - Quand la réalité rejoint la fiction. Ryan Grantham, alias Jeffery Augustine, le meurtrier du père d’Archie (le personnage principal de Riverdale) qui apparaît seulement dans l’épisode 1 de la saison 4, a été condamné à la prison à vie, ce mercredi 21 septembre, pour avoir tué sa mère au Canada.

Présent lors de l’audience Radio Canada révèle que Ryan Grantham s’était filmé avec une Go Pro le jour du drame, en 2020. L’ancien acteur aurait montré la scène du crime et décrit ce qu’il s’est passé. Il explique avoir tué sa mère Barbara Waite d’une balle à l’arrière de la tête alors qu’elle jouait du piano chez elle.

Le jour suivant le jeune homme de 24 ans prend la décision de couvrir le corps de sa mère avec un drap, de disposer des chandelles tout autour et d’accrocher un rosaire au piano. Ryan Grantham a ensuite pris la route, la voiture chargée d’armes et de munitions, pour se rendre à Ottawa chez le Premier Ministre Justin Trudeau et le tué. En chemin, il décide de faire demi-tour pour aller dans son ancienne université en Colombie-Britannique afin de commettre une fusillade de masse. Finalement, il se dirigera vers le poste de police de Vancouver pour avouer son crime.

Condamné à la prison à vie

D’après le juge, la santé mentale de Ryan Grantham s’était clairement dégradée dans les mois qui ont précédé son crime. Le jeune homme passait ses journées isolées à fumer du cannabis et à regarder des vidéos sur le dark web. Il aurait également eu des idées suicidaires. Ce dernier a d’ailleurs fait appel à de l’aide psychiatrique en prison.

Après avoir plaidé coupable de meurtre au second degré, l’ancien acteur de Riverdale a présenté ses excuses devant la Cour suprême de la Colombie-Britannique, affirmant que sa mère était une personne aimante qui ne méritait certainement pas ce qu’il lui avait fait. Condamné à la prison à vie, il ne sera pas admissible à une libération conditionnelle avant au moins 14 ans d’emprisonnement.

À voir également sur Le HuffPost :

Vous ne pouvez visionner ce contenu car vous avez refusé les cookies associés aux contenus issus de tiers. Si vous souhaitez visionner ce contenu, vous pouvez modifier vos choix.

Lire aussi