Présidentielle en Russie : une victoire sans surprise

La Russie ne se laissera « ni intimider, ni écraser » par l’Occident, a lancé Vladimir Poutine après sa réélection.  - Credit:A. Zemlianichenko/AP/SIPA
La Russie ne se laissera « ni intimider, ni écraser » par l’Occident, a lancé Vladimir Poutine après sa réélection. - Credit:A. Zemlianichenko/AP/SIPA

Il n'y avait aucun suspense. Dans ce que Washington a qualifié de « simulacre » d'élection, Vladimir Poutine a été réélu président de Russie pour un cinquième mandat, dimanche soir, avec 87,28 % des suffrages d'après la commission électorale. Un record, alors que le président russe n'avait jamais dépassé les 68 %. Au pouvoir depuis 24 ans – plus que n'importe quel leader de la Russie depuis Staline – Vladimir Poutine est réélu jusqu'en 2030. Et pourrait en théorie continuer jusqu'en 2036 s'il décidait de briguer un sixième mandat.

Dans un communiqué, le ministre français des Affaires étrangères écrit que la France « prend acte » de la victoire de Poutine, affirmant que « les conditions d'une élection libre » n'étaient « pas réunies ».À son QG de campagne, le président russe a revendiqué la victoire dans la soirée, remerciant ses supporteurs de s'être exprimés « d'une seule voix ». Saluant « nos guerriers qui combattent au front » en Ukraine, Poutine a assuré que la Russie ne se laisserait « ni intimider ni écraser » par l'Occident.

La France mise en garde contre un envoi de troupes en Ukraine

Vladimir Poutine a évoqué la France à plusieurs reprises lors de sa conférence de presse. « Les militaires de l'Otan sont présents en Ukraine, nous le savons, on entend parler français et anglais sur place », a-t-il dit. « J'aimerais que la France ne joue pas ce rôle qui ne fait qu'aggraver le conflit mais qu'elle fasse plutôt quelque chose pour trouver des solutions pac [...] Lire la suite