Route du rhum : Amélie Grassi, la relève de « Flo »

Amélie Grassi, sur son bateau en 2019.  - Credit:OLIVIER BLANCHET / OLIVIER BLANCHET / DPPI via AFP
Amélie Grassi, sur son bateau en 2019. - Credit:OLIVIER BLANCHET / OLIVIER BLANCHET / DPPI via AFP

Sa modestie l'empêche de se comparer à Florence Arthaud. Mais, à la barre de son Class40 La Boulangère, sorti des chantiers il y a un an et dont elle a suivi chaque étape de la construction (elle a notamment imaginé des voiles composées en grande partie de lin), Amélie Grassi pourrait bien faire parler d'elle pendant cette Route.

La voile et la compétition, elle baigne dedans depuis toujours avec ses parents, passionnés de courses à la voile depuis toujours comme elle (son père a pris le départ de la Route en 2010, sa mère a participé à la Mini Transat en 2009). Originaire de La Rochelle, elle a choisi de mettre entre parenthèses sa carrière de juriste en 2017, d'abandonner sa thèse de droit social, et affiche déjà de belles performances (dans les dix premiers de la Transat Jacques Vabre 2021 et seconde sur Actual dans la Fastnet 2021 en équipage).

Coucher de soleil

Sans céder quoi que ce soit à la course, Amélie Grassi veut aussi profiter de chaque instant. « Un coucher de soleil, des dauphins qui s'approchent… Je suis à 100 % dans la compétition, mais ce n'est pas ma nature de ne pas m'émerveiller de ce que je vais voir sur la mer, explique-t-elle au Point. Cette course est aussi une formidable aventure que je veux partager avec le plus grand nombre. » Elle devrait ainsi alimenter les chapitres de sa course sur les réseaux sociaux presque en direct, car elle est « consciente » de sa « chance de participer à cette route dans les meilleures conditions ».

À LIR [...] Lire la suite