Roubaix, une lumière (Arte) : Le film avec Roschdy Zem et Léa Seydoux est inspiré d'un vrai fait divers

Lucette, une vieille dame de 83 ans, meurt la nuit de Noël, dans un quartier morne de Roubaix. Les meurtriers sont repartis avec un butin dérisoire, une télé, quelques produits d’entretien et une boîte de nourriture pour chiens. Marie et Claude, deux voisines de la défunte, toxicos, alcoolos et amoureuses sont interrogées par Daoud, un flic au flair implacable, un homme doux et très humain, et Louis, une jeune recrue idéaliste. Pour les amener à reconnaître leur faute, Daoud va les interroger, sans jugement et en tentant de comprendre d’où vient toute cette souffrance et cette colère...

DOC DE CHOC

C’est en voyant le documentaire Roubaix commissariat central, affaires courantes, diffusé sur France3, en 2008, où deux jeunes femmes toxicomanes confessaient un meurtre, qu’Arnaud a puisé l’inspiration pour Roubaix, une lumière. Il mettra dix ans à maturer son projet.

RÉFÉRENCE À HITCHCOCK

Sur le tournage, Arnaud a en tête Le Faux Coupable, d’Alfred Hitchcock, avec Henry Fonda et Vera Miles. Un film de 1956, pour lequel Desplechin confesse une grande admiration. "Un fait divers rendu à sa brutalité, sa nudité, son énigme. L’énigme du vrai."

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