Ron DeSantis quitte la course à la Maison-Blanche et soutient Donald Trump

C’est “une défaite cuisante pour un personnage qui a un temps représenté le plus grand espoir des républicains désireux de tourner la page Donald Trump”, commente le Wall Street Journal. Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, s’est retiré, dimanche 21 janvier, de la course à l’investiture du Parti républicain en vue de la présidentielle américaine de novembre.

L’annonce est survenue deux jours avant la primaire du New Hampshire, “où les électeurs s’apprêtent à donner un nouveau succès” à l’ancien président des États-Unis.

“Je suspends aujourd’hui ma campagne”, a dit Ron DeSantis dans une vidéo publiée sur le réseau social X. “Il est clair selon moi que la majorité des électeurs républicains de la primaire veulent donner une autre chance à Donald Trump.” ““ Je ne peux pas demander à nos bénévoles de donner de leur temps et de leur argent si nous n’avons pas un chemin clair vers la victoire”, a-t-il justifié dans cet enregistrement, devant des drapeaux américains.

“Faux pas”

“C’est une fin douloureuse pour un candidat qui cherchait à démontrer qu’il pouvait poursuivre les politiques de conservatisme culturel et d’isolationnisme prisées par le mouvement MAGA sans le chaos caractéristique de Trump”, note Politico. C’était sans compter sur une série de “faux pas”, en cours de route, “et une résurgence de l’ancien président”. “La réalité s’est imposée après sa lointaine deuxième place [21 % des voix, contre 51 % pour M. Trump, lors de la première primaire républicaine le 15 janvier] dans l’Iowa”, retrace le site d’information politique.

Le candidat de 45 ans “a mal évalué la durabilité de l’ancien président, a surestimé ses propres compétences politiques et a lutté à plusieurs reprises pour réinventer sa campagne”, décrypte le Wall Street Journal.

Le gouverneur de Floride “a mené une campagne coûteuse et turbulente qui n’a pas réussi à séduire les électeurs républicains”, constate pour sa part le New York Times.

“La capitulation du mouvement conservateur face à Trump”

Cette “implosion spectaculaire”, selon les mots du journal, fait de l’ancienne ambassadrice des États-Unis à l’ONU Nikki Haley la dernière rivale de Donald Trump. L’ex-gouverneure de Caroline du Sud, arrivée troisième dans l’Iowa (19 % des voix), pourrait bénéficier du soutien des nombreux électeurs indépendants dans le New Hampshire.

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