Les Rolling Stones, Rihanna, Elton John... Ces artistes ne veulent pas entendre leur musique dans les meetings de Donald Trump

Donald Trump a décidément du mal à trouver des musiques à diffuser lors de ses événements. De nombreux artistes, fermement opposés au président des États-Unis, refusent de voir leurs titres diffusés lors de ses rallyes et de ses discours. Ils n'hésitent pas à le menacer de porter plainte contre lui.

Le président des États-Unis est loin de faire l'unanimité auprès du grand public, et les artistes sont nombreux à se mobiliser contre lui. Taxé de racisme et de sexisme, accusé d'agressions sexuelles, Donald Trump s'est mis de nombreuses personnes à dos, et les chanteurs, chanteuses et groupes refusent d'être associés à lui, d'une façon ou d'une autre.

La menace des Rolling Stones

Récemment, c'est le groupe britannique The Rolling Stones qui a décidé de prendre des mesures à l'encontre de l'homme d'affaires reconverti en politique. Récemment, Mick Jagger et ses acolytes ont découvert que Donald Trump utilisait régulièrement leur tube You Can't Always Get What You Want, lors de ses meetings. Un choix qui leur déplaît fortement, à tel point qu'ils se sont tournés vers la BMI, organisation américaine de protection des droits musicaux, qui a prévenu que tout futur usage d'une œuvre de la formation lors de la campagne de Donald Trump violerait son accord de licence avec l'organisation.

Dans un communiqué publié sur le site américain Deadline, le groupe précise : "Si Donald Trump n'en tient pas compte et persiste, il sera alors poursuivi en justice pour avoir brisé l'embargo et avoir joué de la musique non autorisée."

Les stars se mobilisent contre Donald Trump

Cela fait déjà plusieurs années que les stars de la musique luttent contre l'utilisation de leurs morceaux aux événements politiques du président si décrié. En 2016, déjà, Queen s'était offusqué de l'utilisation de l'emblématique morceau We Are the Champions, diffusé à l'occasion de la convention républicaine pour l'apparition de Donald Trump sur scène.

Au même titre, des artistes tels que Neil Young se sont élevés dès 2015 contre l'homme politique. Le chanteur n'avait pas du tout apprécié l'utilisation de son morceau Rockin' in the Free World. Dans un communiqué, il avait affirmé qu'en tant que soutien de Bernie Sanders, l'adversaire politique de Trump, il refusait d'autoriser le candidat républicain à utiliser sa musique, d'autant qu'il n'est même pas ressortissant américain, puisqu'il est citoyen canadien.

La vision d'Elton John est un peu différente. Interrogé par le journal britannique The Guardian, la star a expliqué : "Je n'ai pas vraiment envie que ma musique soit associée à quoi que ce soit dans l'élection américaine. Je suis britannique". Il précise toutefois n'avoir rien contre Donald Trump : "Je l'ai rencontré, il a été très gentil avec moi, ce n'est pas personnel. Sa vision politique le concerne, même si la mienne est très différente."

Ils ne partagent pas les valeurs de Donald Trump

Plus récemment, c'est Brandon Urie, leadeur de Panic! At The Disco qui a pris la parole sur Twitter pour s'insurger contre l'utilisation de sa chanson High Hopes dans les rallyes de Trump. Très engagé dans la lutte contre les discriminations, et en particulier dans les droits de la communauté LGBTQ+, il refuse de voir sa musique associée à un président dont il ne partage absolument pas les valeurs.

Rihanna, quant à elle, avait tweeté que si le président américain avait effectivement déjà utilisé ses titres lors de ses rallyes, elle allait tout faire pour l'en empêcher. Elle lui a adressé une mise en demeure pour que cela ne se reproduise plus. Son exemple a été suivi par REM ou encore par Pharrell Williams.

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