Roland-Garros : “Tout le monde aime Carlos Alcaraz”

“C’est le numéro un [mondial] le plus jeune de l’histoire, c’est un fait. Et sa panoplie de qualités sur le court est incroyable : dynamique, créatif, athlétique, explosif, habile de ses mains, rapide de ses pieds, puissant quand il faut l’être, subtil quand il le veut, intelligent tactiquement et avec du caractère. Et, en plus, il sourit, il s’amuse, et il se montre proche des jeunes et des anciens.”

L’Espagne tient son nouveau “phénomène”, savoure l’hebdomadaire El País Semanal. Durant deux décennies, le pays a vibré pour Rafael Nadal. Désormais, la figure de proue du tennis espagnol et international s’appelle Carlos Alcaraz. À Roland-Garros, qui démarre le 28 mai, l’actuel numéro un mondial masculin tentera de remporter le deuxième tournoi du Grand Chelem de sa carrière après l’US Open, glané en septembre 2022.

La compétition parisienne est habituellement promise à son aîné, maître absolu de la terre battue, qui l’a remportée à 14 reprises entre 2005 et 2022. Mais Nadal, blessé, a déclaré forfait pour l’édition 2023 de “Roland”. Les regards se tournent donc vers la “sensation Alcaraz”, titre El País Semanal en une de sa parution du 21 mai.

Précocité et publicités

Le talentueux “Carlitos”, l’un de ses surnoms, est le fer de lance de la nouvelle “génération sans peur” du circuit tennistique, écrit le journaliste Alex Martínez Roig. Car pour lui, l’ombre du “Big Three” – incarné par les trois joueurs majeurs des années 2000-2020, à savoir Nadal, Djokovic et Federer (retraité depuis septembre 2022) – “n’est plus aussi puissante”.

Aux côtés d’Alcaraz, “l’Italien Jannik Sinner, le Danois Holger Rune, le Canadien Félix Auger-Aliassime, et quelques autres […], vont nous offrir des heures et des heures de spectacle électrisant, passionnant et joyeux”.

Le natif de Murcie, sur la côte est de l’Espagne, a néanmoins une longueur d’avance sur ses concurrents, analyse El País Semanal dans un second article. En premier lieu sur les courts, où il déchaîne les foules et “continue de collectionner les trophées et les records de précocité”. Et puis en dehors, que ce soit sur les réseaux sociaux, où il séduit la génération Z, dans les campagnes publicitaires “d’innombrables marques” et dans la presse internationale, qui “suit ses pas de près”.

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