Retraite : comment les régimes spéciaux fonctionnent-ils?

Personnels de la RATP, cheminots ou encore avocats : pour sauver leurs régimes de retraite tous ont entamé une longue mobilisation à partir du mois de décembre 2019. Quarante-deux régimes existent actuellement : un régime général pour la majorité des salariés, des régimes autonomes et indépendants et dix régimes spéciaux. Ces derniers s'appliquent aux cheminots, agents de la RATP et des industries d'électricité et de gaz ainsi qu'aux aides-soignants et aux policiers et militaires.

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Actuellement une pension complète à la RATP s'élève en moyenne à 2.357 euros bruts en 2017, à 1.904 euros pour les agents hospitaliers et à 1.605 euros pour un salarié au régime général. Signe particulier des "spéciaux" : ils prévoient des cessations d'activité inférieures à 60 ans et des durées de cotisation inférieures à celles des salariés du régime général (43 annuités). En outre, le calcul de leur future pension est assis sur la moyenne des six derniers mois de carrière (prime incluse).

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Les premiers à bénéficier de ces régimes spéciaux ont été les cheminots en 1909. En 1945, quand le régime général est mis en place pour l'ensemble des salariés, le régime spécial de la SNCF est maintenu. Il a été retouché en 2007 et 2008 par Nicolas Sarkozy du fait du déséquilibre croissant entre le nombre des cotisants et celui des retraités. Les régimes spé...


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