Le "retour au calme se poursuit" en Nouvelle-Calédonie, des renforts en route ce mardi 21 mai

Dans un communiqué ce mardi 21 mai, le Haut-commissaire de la République dans l'archipel en proie à des émeutes depuis une semaine annonce que "le retour au calme se poursuit sur l’ensemble du territoire".

Le fragile retour au calme "se poursuit" en Nouvelle-Calédonie, en proie depuis une semaine à une flambée de violences inédite depuis 40 ans, a estimé ce mardi 21 mai le représentant de l'État sur ce territoire français du Pacifique sud.

"Le retour au calme se poursuit sur l'ensemble du territoire", a écrit dans un communiqué le Haut-commissaire de la République, Louis Le Franc, confirmant les "nets progrès dans le rétablissement de l'ordre" évoqués par le président Emmanuel Macron la veille à Paris.

Pour juguler les violences qui ont secoué l'archipel depuis lundi dernier et qui ont fait six morts dont deux gendarmes, les renforts des forces de sécurité "seront complétés par près de 600 effectifs supplémentaires dans les heures à venir", a encore indiqué le Haut-commissariat.

Signe de la difficulté pour les forces de l'ordre à reprendre en main la situation sécuritaire, notamment dans le Grand Nouméa, les autorités avaient annoncé lundi que l'aéroport international resterait fermé jusqu'à ce jeudi.

"Sa réouverture sera réévaluée jeudi 23 mai, en fonction de l'évolution de la situation", a précisé le Haut-commissaire, alors que plusieurs pays, dont l'Australie et la Nouvelle-Zélande, multiplient les demandes pour évacuer leurs ressortissants.

Dans l'agglomération de la capitale Nouméa, "les opérations de déblaiement des axes routiers se poursuivent", a également écrit le représentant de l'État, soulignant que 21 grandes surfaces y ont rouvert "et sont progressivement réapprovisionnées".

Lors d'un Conseil de défense ce lundi 20 mai, Emmanuel Macron a décidé de mobiliser "pour un temps" des personnels militaires afin de "protéger les bâtiments publics" et soulager ainsi les forces de sécurité intérieure.

Après une semaine d'émeutes en réaction à une réforme du corps électoral décriée localement par les indépendantistes, le Premier ministre Gabriel Attal avait lui averti lundi qu'il restait "encore du chemin avant le retour à la normale" sur l'île.

Article original publié sur BFMTV.com