Rennes-OM: ce que Gallon a dit à Gigot avant son tir au but manqué

Rennes s’est qualifié pour les huitièmes de finale de la Coupe de France à l’issue d’une séance de tirs au but particulière face à l’OM (1-1, 9 t.a.b. 8), dimanche. Les 16 premiers tireurs ont en effet converti leur tentative jusqu’à Samuel Gigot (30 ans). Le capitaine marseillais a expédié son tir sur la transversale du but gardé par Gauthier Gallon (30 ans) offrant une balle de match à Mahamadou Nagida (18 ans) que ce dernier n’a pas manquée.

"Je lui ai dit qu'il était capitaine de l'OM, qu'il supportait la pression, qu'il était facile, petit plat du pied"

A défaut d’arrêter un seul tir au but lors de la séance, Gallon, habituelle doublure de Steve Mandanda mais titulaire en Coupe, a tenté de déstabiliser certains des tireurs adverses comme Jonathan Clauss (31 ans) et donc Samuel Gigot. Si cela n’a pas fonctionné pour le latéral droit qui a transformé son tir, ses mots ont peut-être participé à faire tergiverser le défenseur central. Mais que leur a-t-il dit?

"Clauss je le connais un peu, j'ai essayé de le taquiner", a-t-il confié au micro de France Bleu Armorique à l’issue de la rencontre. "Gigot, j'ai essayé de rentrer dans sa tête en disant qu'il était capitaine de l'OM, qu'il supportait la pression, qu'il était facile, petit plat du pied… Au final, il m'a fait un clin d'oeil, je l'ai amené sur la droite, il a forcé un peu le geste donc on va dire que j'ai remporté mon duel."

Pau Lopez, gardien marseillais, a lui aussi tenté de déstabiliser les tireurs rennais en leur parlant systématiquement au moment de leur remettre le ballon. Sans succès puisque les neuf tireurs rennais ont marqué. "A la fin, les tirs au but, c’est la loterie", a estimé l’Espagnol. "On a perdu et c’est toujours compliqué parce qu’on voulait aller très loin dans cette compétition. C’est la vie du gardien, parfois tu en arrêtes, parfois non. Il faut respecter ça et travailler un peu sur ça mais après chaque moment est différent. Il faut penser à ce qu’on a fait pendant 90 minutes, ça on peut l’améliorer mais après les tirs au but, c’est de la "fortune" (de la chance, NDLR)."

Article original publié sur RMC Sport