Comment rendre heureux un chat d’intérieur ?

Garder un chat à l’intérieur, n’est-ce pas l’emprisonner comme un oiseau en cage ?
Thierry Bedossa. La France compte près de 15 millions de chats répertoriés en tant qu’animaux de compagnie. L’écrasante majorité sont des chats de gouttière dont les ancêtres sont nés dans la nature, il ne faut jamais l’oublier. Il est donc très probable qu’un félin vivant exclusivement en intérieur souffre de l’enfermement.

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Parmi les 15 millions, environ 500 000 sont des chats de race. Eux, en revanche, sont nés et ont été élevés en captivité depuis des décennies. Si on a une posture éthique et que l’on veut que la probabilité de mal-être soit la plus faible possible, il vaudra donc mieux envisager d’accueillir en milieu fermé un chat de race (Main Coon, Bengal, Ragdoll…) plutôt qu’un européen, mais il est bien sûr infiniment plus cher ! Je parle là de probabilité car en tant que comportementaliste, il m’arrive aussi de recevoir des chats de race qui souffrent tout autant d’une vie entre quatre murs. Cela reste des félidés, il y a donc un aléa génétique.

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Quels sont les signes du mal-être ?
Le chat développe des troubles du comportement. Il devient agressif ou au contraire léthargique, certains ne font plus leur toilette, d’autres se mettent à uriner un peu partout… Lorsqu’ils arrivent en consultation, la plupart du temps, on prescrit un traitement antidépresseur. Je dét...


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