Rendez-vous avec Martin Hirsch : « Mon père disait que faire des ronds de jambe dans un ministère, ça n’a jamais rempli une vie »

Rendez-vous avec... Martin Hirsch.   - Credit:Portrait de Martin Hirsch par Élodie Grégoire pour Le Point
Rendez-vous avec... Martin Hirsch. - Credit:Portrait de Martin Hirsch par Élodie Grégoire pour Le Point

Rendez-vous est pris au Rostand, institution de la rive gauche, qu'il fréquente depuis ses études à Normale sup. Face à un jus de citron sans sucre, on retrouve l'ancien patron des Hôpitaux de Paris, également inventeur du revenu de solidarité active (RSA), créateur de l'Institut de l'engagement et ex-président d'Emmaüs France. Le nouveau Martin Hirsch, 60 ans, barbe de trois jours et œil rieur, revient avec une autre casquette : celle de vice-président exécutif de Galileo Global Education, leader mondial de l'enseignement supérieur privé. Lui, l'homme de gauche, ardent défenseur de l'action publique et fils spirituel de l'abbé Pierre, s'est reconverti dans le privé.

Ses missions ? Développer des formations aux métiers de la santé – secteur dont il connaît tous les rouages –, mais aussi l'accessibilité du plus grand nombre à l'enseignement supérieur. Lorsque nous le rencontrons en ce vendredi ensoleillé de mars, le moment est décisif pour son groupe : Parcoursup, la plateforme d'affectation dans l'enseignement supérieur tant décriée, vient de fermer ses portes. Les élèves de terminale avaient jusqu'au 14 mars pour formuler leurs vœux. Ceux qui ont raté la date limite ou qui ont changé d'avis doivent désormais attendre le mois de juin, ou bien se reporter sur des écoles qui recrutent en dehors de la plateforme, comme la majorité des formations Galileo.

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