Voici comment Renault veut faire baisser le prix de ses véhicules électriques

Renault veut rendre ses véhicules électriques accessibles au plus grand nombre. Le constructeur français a décidé d'équiper certaines de ses voitures électriques de batteries LFP. Il s'agit d'une technologie moins chère que les batteries NMC habituelles, selon la filiale électrique du groupe, Ampere. Renault a annoncé la signature d'un contrat d'approvisionnement auprès de l'usine hongroise du Chinois CATL. L'usine polonaise du Coréen LG fournira également des batteries équipées de la même technologie, pour 39 gigawattheures sur cinq ans, soit de quoi équiper environ 800 000 véhicules à partir de 2026.

Les batteries LFP (lithium, fer, phosphate) sont 20% moins chères que les batteries NMC (nickel, manganèse, cobalt) de l'actuelle génération, qui dominent le marché européen, a expliqué François Provost, directeur des achats du groupe Renault, lors d'une conférence de presse. Largement utilisées par les leaders du virage électrique BYD et Tesla, elles sont également plus stables (avec moins de risques d'incendie) et moins soumises aux variations et difficultés des marchés des matières premières, compliqués pour le cobalt par exemple.

Le poids supérieur des batteries LFP limite cependant leur usage aux modèles plus petits et dotés d'autonomies plus faibles, sous peine d'avoir un véhicule trop lourd. Renault et Alpine, la marque premium du groupe, vont déployer ces batteries «autant que possible», mais plutôt sur des modèles dotés de moins de 60 kWh de batteries, a souligné Philippe (...)

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