« Renaissance » : le retour de la croisière à la française

Le paquebot français Renaissance navigue l'été au départ du Havre et l'automne, de Marseille.  - Credit:CFC
Le paquebot français Renaissance navigue l'été au départ du Havre et l'automne, de Marseille. - Credit:CFC

Pourquoi Renaissance ? Ce n'est pas un clin d'œil à quelque parti politique, mais le nom que portait le dernier paquebot de croisière sous pavillon français, construit en 1966 par les Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire pour les Croisières Paquet. Le nouveau Renaissance armé par la Compagnie française de croisières, actuellement immatriculé aux Bermudes, sera inscrit au registre international français le 15 septembre à Marseille, qui sera son port d'attache. Ce sera le seul paquebot battant pavillon tricolore, outre les « super yachts » du Ponant et la goélette à cinq mâts Club Med 2. « C'est un retour vers le passé », évoquent Clément Mousset, le président de CFC, et son associé Cédric Rivoire-Perochat, le directeur général, tous deux nostalgiques de la croisière à la française symbolisée par le paquebot Mermoz, bateau amiral de Paquet (qui sera absorbé par Costa).

Basé la moitié de l'année au Havre et l'autre à Marseille, Renaissance n'échappe pas à l'image du France, dont ce fut le port normand d'attache. Le paquebot de CFC se démarque en effet des gigantesques immeubles flottants qui véhiculent plus de 5 000 croisiéristes. Renaissance se situe entre ce « mass market » et le superluxe du Ponant avec un bateau de 629 cabines, 80 % extérieures, souvent avec balcon, pour 1 100 passagers au maximum avec 560 membres d'équipage.

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