Yahoo Actualités Remaniement : Rachida Dati ministre de la Culture, le coup de poker du président
« L'immobilisme est en marche, rien ne pourra l'arrêter ! » Cette formule célèbre d'Henri Queuille, ex-président du Conseil sous la IVe République revient au galop dans la France d'Emmanuel Macron. Passé le souffle Gabriel Attal, l'indéniable coup de jeune, le prestidigitateur de l'Élysée fait du sur-place : il conserve tous les poids lourds du gouvernement, Bruno Le Maire, Gérald Darmanin, Sébastien Lecornu et Éric Dupond-Moretti.
Son socle dur. Tous des hommes. Pas question donc de s'attaquer à son architecture gouvernementale, aux indéboulonnables, à sa dream team bien installée à tous les postes régaliens. Comment échapper à cette sensation qu'au fond, avec ce président, tout change et rien ne change ? Comment ne pas laisser flotter la petite musique que le rêve « attalien » n'était qu'un mirage, une douce illusion, que le nouveau Premier ministre, aussi brillant et déterminé soit-il, risque fort de se retrouver dans le mauvais rôle du collaborateur, du locataire de Matignon impuissant et fragile, sans poids politique réel, entouré par de gros bras qui ne lui veulent pas que du bien.
Opération diversion
Il faut donc à tout prix lancer une opération diversion, celle de coopter en quatrième vitesse des femmes qui ont de la surface médiatique, du punch, du répondant, pour contrer ce quarteron de « machos » et préserver la parité dans la nouvelle équipe de Gabriel Attal. Une forme de leurre pour masquer ce choix du masculin au pouvoir, qui pourrait bien heurt [...] Lire la suite
