Remaniement : Macron se replie sur son camp

Emmanuel Macron et sa Première ministre Élisabeth Borne le 19 juillet dernier.  - Credit:YOAN VALAT / POOL / AFP
Emmanuel Macron et sa Première ministre Élisabeth Borne le 19 juillet dernier. - Credit:YOAN VALAT / POOL / AFP

Exit la société civile ! Les « ajustements ministériels » annoncés ce jeudi 20 avril en fin de journée par un communiqué de l'Élysée marquent le retour de la politique au gouvernement. Après avoir fait la part belle à des figures spécialistes de leur domaine de compétence plus qu'à des personnalités issues du sérail politique ou de la haute administration, Emmanuel Macron change de braquet.

Des arrivées (8 nouvelles têtes parmi les 41 ministres) et des petits changements de poste. L'urgentiste François Braun cède ainsi sa place au ministère de la Santé à Aurélien Rousseau, haut fonctionnaire, jusqu'ici directeur de cabinet de la Première ministre Élisabeth Borne. À l'Éducation nationale, l'universitaire et intellectuel Pap Ndiaye doit quitter ses fonctions, remplacé par le très politique ministre Gabriel Attal, ex-porte-parole puis chargé du Budget à Bercy. Au ministère des Solidarités, l'ex-dirigeant de la Croix-Rouge Jean-Christophe Combe se voit remercier au profit d'Aurore Bergé, l'une des principales figure de la majorité, 36 ans, dont 20 passés à militer, d'abord à l'UMP puis à En marche !. À la Ville, la députée marseillaise Sabrina Agresti-Roubache, membre du premier cercle du couple Macron, succède à Olivier Klein, ex-maire de Clichy-sous-Bois.

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