Remaniement : Gérald Darmanin, Bruno Le Maire... Des poids lourds du gouvernement sur le départ ?

Au lendemain de la démission d'Élisabeth Borne, Gabriel Attal a été nommé Premier ministre. La question de la composition du gouvernement se pose désormais.

Bruno Le Maire et Gerald Darmanin font partie des ministres qui n'auraient que très peu apprécié la nomination de Gabriel Attal au poste de Premier ministre. (Photo Bertrand GUAY / AFP)
Bruno Le Maire et Gerald Darmanin font partie des ministres qui n'auraient que très peu apprécié la nomination de Gabriel Attal au poste de Premier ministre. (Photo Bertrand GUAY / AFP)

Fin du suspense. Moins de 24 heures après la démission du gouvernement d'Élisabeth Borne, Gabriel Attal a été nommé Premier ministre. Une nomination qui intervient malgré une hésitation due à l'opposition de plusieurs poids lourds du gouvernement issus de la droite. À seulement 34 ans, le ministre de l'Éducation devient le plus jeune Premier ministre de l'histoire.

Nommé par Emmanuel Macron, qui souhaitait donner un second souffle à son quinquennat, le nouveau Premier ministre devra désormais constituer un nouveau gouvernement. Quel avenir pour Gérald Darmanin, Bruno Le Maire ou encore Clément Beaune ? Suivez notre live pour ne rien manquer des dernières évolutions.

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  • À la une

    Ce qu'il faut retenir :

    - Gabriel Attal a été nommé Premier ministre, après 18 heures de suspens suite au départ d'Élisabeth Borne. À 34 ans, il devient le plus jeune locataire de Matignon.

    - Une nomination qui a trainé en longueur en raison de l'opposition à la nomination de Gabriel Attal de la part de plusieurs ministres. Parmi les noms cités, Gérald Darmanin, Bruno Le Maire, mais aussi Richard Ferrand.

    - Ces ministres qui pourraient quitter le gouvernement, ainsi que les "frondeurs" contre la loi immigration, dont le ministre des Transports Clément Beaune ou encore Patrice Vergriete (Logement) et Sylvie Retailleau (Enseignement supérieur). Le gouvernement sera connu dans les prochains jours.

    - Lors de la passation de pouvoirs, Élisabeth Borne a tenu à remercier le chef de l'État, avant de glisser une petite phrase qui retiendra l'attention :"Il reste du chemin pour l'égalité entre les femmes et les hommes", a-t-elle lancé.

    - De son côté, Gabriel Attal affirme qu'il emmène avec lui "la cause de l'école" à Matignon, "mère de nos batailles". Il a également affirmé qu'il voulait que "la priorité (soit) donnée au travail".

    - Les oppositions sont critiques à l'égard de Gabriel Attal, estimant, à l'image d'Éric Coquerel que "Gabriel Attal ou un autre, ce sera la même politique: celle d'Emmanuel Macron". À gauche, on réclame un vote de confiance à l'Assemblée, faute de quoi une motion de censure sera déposée.

    - À droite, on est prêt à laisser sa chance à Gabriel Attal, à l'image de Bruno Retailleau, patron des sénateurs LR : "C'est aux actes que nous jugerons Gabriel Attal", prévient-il sur X.

  • Élisabeth Borne redeviendra députée, qu'ont fait ces prédécesseurs ?

    Élisabeth Borne a levé le voile sur son avenir, lors de la passation de pouvoir. Elle siègera à l'Assemblée nationale, pour la première fois, après avoir été élue députée du Calvados en juin 2022. Un chemin différent de celui emprunté par ces prédécesseurs à Matignon.

    D'Édouard Philippe à Manuel Valls en passant par Jean Castex, les Premiers ministres ont suivi des trajectoires différentes après leur départ de Matignon (Photo Thomas SAMSON / POOL / AFP)
    D'Édouard Philippe à Manuel Valls en passant par Jean Castex, les Premiers ministres ont suivi des trajectoires différentes après leur départ de Matignon (Photo Thomas SAMSON / POOL / AFP)
  • Le patrimoine conséquent de Gabriel Attal

    À 34 ans seulement, Gabriel Attal possède un patrimoine déjà très fourni : un contrat d’assurance vie doté de près de 1,5 million d’euros, un PEL abritant plus de 36 000 euros, ou encore 11% des parts d'une société civile immobilière qui détient une maison individuelle en Corse de 110 mètres carrés. Des parts évaluées à 130 000 euros. Les détails avec Capital.

  • Attal, une cote de popularité en hausse constante

    C'est l'un des éléments les plus mis en avant pour qualifier l'incroyable ascension de Gabriel Attal, plus jeune Premier ministre de la Ve République : sa popularité. Une hausse constante depuis deux ans, que l'on visualise bien sur cette courbe du baromètre Ipsos.

    Toujours selon le même institut de sondage, Gabriel Attal a connu un gain spectaculaire chez LR-UDI, passant de 28% en mars 2021 à 64% d'opinions favorables aujourd'hui.

  • Qui pourrait quitter le gouvernement ?

    Gabriel Attal nommé Premier ministre, il est désormais en charge de nommer un nouveau gouvernement. Outre le poste de ministre de l’Éducation, vacant après son départ, d’autres ministères pourraient être à pourvoir.

    Plusieurs journalistes rapportent que Gérald Darmanin (Intérieur) et Brune Le Maire (Économie) se seraient opposé à la nomination de Gabriel Attal à Matignon. Dans ce contexte, ces deux poids lourds issus de la droite pourraient quitter leur poste.

    Bruno Le Maire est notamment évoqué pour prendre la tête de la liste de la majorité pour les Européennes. prévues en juin 2024. Gérald Darmanin estime de son côté ne pas avoir "fini sa mission".

    Autres ministres qui pourraient partir, ceux qui ont émis des doutes sur la loi immigration. Aurélien Rousseau (Santé), a déjà quitté le gouvernement, mais Clément Beaune (Transports), Rima Abdul-Malak (Culture), Patrice Vergriete (Logement), Sylvie Retailleau (Enseignement supérieur) et Roland Lescure (Industrie) avaient émis des doutes sur cette loi qui a fracturé la majorité fin 2023.

    Autre ministre qui pourrait partir, Agnès Firmin-Le Bodo, la ministre de la Santé empêtrée dans des soupçons de conflits d’intérêt, après les révélations sur les cadeaux qu’elle a reçus des laboratoires Urgo lorsqu’elle était pharmacienne, sans les déclarer.

  • La première TV d'Attal... à 9 ans !

    Plongée dans les archives de la télévision. En 1998, Gabriel Attal, 9 ans est interrogé à la télévision. Il est alors élève à l'École alsacienne, une école privée du 6e arrondissement de Paris et rêve de devenir un acteur célèbre, comme le montre cette vidéo de l'INA. Une anecdote sur laquelle revient le HuffPost.

  • Service minimum pour Darmanin

    Quel avenir pour Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur ? Selon plusieurs journalistes politiques, il fait partie des poids lourds à s'être opposé à la nomination de Gabriel Attal à Matignon. Sur X, il a assuré le service minimum, en adressant un message sobre et concis de félicitations à Gabriel Attal.

    Gérald Darmanin a toutefois évoqué plus tôt dans la journée son envie de rester en poste. "Là d’où je viens, de province, d’une famille populaire, on aime bien terminer ce qu’on fait", a déclaré Gérald Darmanin lors d’un point presse à l'issue de l'installation officielle de la nouvelle patronne de la DGSI

  • Attal emmène avec lui "la cause de l'école" à Matignon, "mère de nos batailles"

    Gabriel Attal voit dans son arrivée à la tête du gouvernement un symbole "d'audace et de mouvement", soulignant que le "plus jeune président de la Ve République" a nommé "le plus jeune Premier ministre".

    Critiqué pour son "passage éclair" au ministère de l'Éducation, le nouveau Premier ministre affirme qu'il emmène avec lui "la cause de l'école" à Matignon, "mère de nos batailles". Il avait promis à son arrivée rue de Grenelle "un choc des savoirs" pour les élèves.

    Gabriel Attal affirme sa volonté de réunir les "forces vives du pays dès cette semaine". Dans un cadre de majorité relative, le nouveau Premier ministre a promis de "toujours écouter et de toujours respecter les oppositions".

    Enfin, lors de la passation de pouvoir, le Premier ministre a évoqué ses ambitions d'un point de vue économique : il entend "continuer à transformer notre économie autour de trois axes majeurs", le premier étant "la priorité donnée au travail".

    "Travailler doit toujours être mieux valorisé que ne pas travailler", a déclaré le nouveau Premier ministre. Autres éléments avancer : "la libération de notre économie avec la simplification drastique de la vie de nos entreprises" et enfin "l'action résolue que nous devons mener pour notre jeunesse dont le talent ne demande qu'à s'exprimer".

  • "Il reste du chemin pour l'égalité entre les Femmes et les Hommes"

    Au moment de conclure son discours, Élisabeth Borne est revenue sur les premiers mots qu'elle avait prononcé à son entrée en fonction, il y a près de 20 mois. Élisabeth Borne avait salué à sa nomination à Matignon "toutes les petites filles". "Tenez bon, l'avenir vous appartient", a indiqué pour conclure son discours de départ l'ex-Première ministre en s'adressant "à toutes les femmes".

  • Elisabeth Borne siègera comme députée

    Lors de la passation de pouvoir, Élisabeth Borne dit sa reconnaissance et sa fierté d'avoir occupé le poste de Première ministre, et annonce son intention de siéger à l'Assemblée nationale, où elle est élue députée du Calvados "continuer de servir" son pays.

    Évoquant un travail "sans relâche, sans coup d'éclat", Élisabeth Borne a rappelé son ambition d'avancer "toujours dans la co-construction, dans la dialogue". "C'est ma méthode d'action et je l'assume", a encore lancé l'ex-Première ministre.

  • Darmanin parti pour rester ?

    Alors que Gabriel Attal et Élisabeth Borne s'entretiennent avec la passation de pouvoir, la question de l'avenir des ministres commence à se poser. Au coeur des interrogations, l'avenir de ceux qui se seraient opposés à la nomination de Gabriel Attal à Matignon, dont le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

    "On est à 100 jours du relais de la flamme et à 200 jours des Jeux Olympiques (…) Moi je suis un homme d’honneur, un homme de devoir. Et vous savez de là d’où je viens, de province, d’une famille populaire, on aime bien terminer ce qu’on fait", a déclaré Gérald Darmanin lors d’un point presse à l'issue de l'installation officielle de la nouvelle patronne de la DGSI. "Après il appartient au président de la République de disposer évidemment des postes ministériels, je suis à sa disposition. Je veux dire aux policiers et aux gendarmes que je n’ai pas l’habitude de compter sur un quelconque avenir personnel lorsque je les ai engagés dans une voie", ajoute le ministre de l'Intérieur.

  • Attal est arrivé à Matignon et s'entretient avec Borne

    Preuve de son habileté dans la communication, Gabriel Attal s'est rendu à pied depuis le ministère de l'Éducation à Matignon. Un trajet d'une centaine de mètres suivi en direct par les chaînes d'informations en continu.

  • La liste des 26 Premiers ministres de la Ve République

    Gabriel Attal devient le 26e Premier ministre de la Ve République, succédant à Élisabeth Borne.

  • "Un homme pressé qui s'est peut-être servi de l'Education nationale comme tremplin"

    Les syndicats d'enseignants font le bilan, après à peine six mois au ministère de l'Éducation nationale. Un "passage éclair" qui ne convainc pas : "Un passage éclair d'un homme pressé qui s'est peut-être servi de l'Education nationale comme tremplin", s'interroge sur France Info Sophie Venetitay, du Snes-FSU. "Il a beaucoup parlé mais dans le quotidien des collègues rien n'a changé (...) 4 ministres en 2 ans, l'éducation nationale sert de variable d'ajustement !", déplore Sophie Venetitay, récapitule BFMTV.

  • "Bruno et Gérald ont hurlé": pourquoi l'annonce de la nomination d'Attal à Matignon a traîné

    18 heures entre la démission d'Élisabeth Borne et la nomination de son successeur, Gabriel Attal. Un délai long, qui s'expliquerait notamment par l'opposition de plusieurs poids lourds du gouvernement à la nomination de Gabriel Attal à Matignon, selon BFMTV.

    Selon BFMTV, Bruno Le Maire et Gérald Darmanin n'ont pas apprécié la nomination de Gabriel Attal à Matignon. (Photo by Bertrand GUAY / AFP)
    Selon BFMTV, Bruno Le Maire et Gérald Darmanin n'ont pas apprécié la nomination de Gabriel Attal à Matignon. (Photo by Bertrand GUAY / AFP)
  • Passation de pouvoir à 14h30

    Matignon annonce que la passation de pouvoir entre Élisabeth Borne et Gabriel Attal aura lieu à 14h30. deux discours qui seront particulièrement scrutés, dans lesquels l'ex-Première ministre devrait lever le voile sur son avenir.

  • Un premier déplacement dans le Pas-de-Calais ?

    Selon BFMTV, le premier déplacement officiel de Gabriel Attal comme Premier ministre serait dans le Pas-de-Calais, auprès des sinistrés, touchés par des inondations à répétition puis par le gel, qui ajoute un risque de fissure des maisons.

    Avant sa démission, Élisabeth Borne devait se rendre sur place ce mardi. C'est Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, qui la remplace sur le terrain.

  • Quand Macron louait les qualités d'Attal

    Signe annonciateur ? Le 20 décembre dernier, sur France 5, Emmanuel Macron était interrogé sur son ministre de l'Éducation. "J'ai fait confiance à Gabriel Attal dès le premier quinquennat. Et plus largement, je suis très heureux et fier d'avoir fait émerger des talents, j'espère en faire émerger d'autres, car ils auront à continuer le combat", affirmait notamment le chef de l'État.

  • Premier ministre à seulement 34 ans, histoire d'une ascension éclair

    En étant nommé plus jeune Premier ministre de l'histoire, Gabriel Attal parachève une ascension éclair à seulement 34 ans, passant en quelques années du cabinet de Marisol Touraine à Matignon. Retour sur une ascension fulgurante.

    Emmanuel Macron a finalement nommé Gabriel Attal comme Premier ministre, au lendemain de la démission d'Élisabeth Borne. (Photo by Ludovic MARIN / POOL / AFP)
    Emmanuel Macron a finalement nommé Gabriel Attal comme Premier ministre, au lendemain de la démission d'Élisabeth Borne. (Photo by Ludovic MARIN / POOL / AFP)
  • Emmanuel Macron compte sur l'"énergie" de Gabriel Attal

    Sur X, le chef de l'État a publié un message de bienvenue pour Gabriel Attal, nouveau Premier ministre. Il dit compter sur l'"énergie" d'Attal pour mettre en oeuvre son "projet de réarmement et de régénération"

  • Les syndicats d'enseignants déplorent son "passage éclair"

    Le départ de Gabriel Attal ne passe pas auprès des principaux syndicats d'enseignants, qui déplorent son "passage éclair" au ministère, à peine six mois. Un "passage éclair" après un passage à peine plus long, 14 mois, de son prédécesseur, Pap Ndiaye. De nombreux changements qui ne plaisent pas aux syndicats d'enseignants.

  • Gabriel Attal officiellement nommé Premier ministre

    Un communiqué de l'Élysée vient confirmer les rumeurs, Gabriel Attal, 34 ans, est nommé Premier ministre. Il sera chargé de nommer un nouveau gouvernement dans les prochains jours, et devra prendre en compte les oppositions de certains poids lourds à son accession à Matignon : Gérald Darmanin, Bruno Le Maire ou encore Richard Ferrand.

    Le communiqué de l'Élysée qui officialise le nouveau Premier ministre.
    Le communiqué de l'Élysée qui officialise le nouveau Premier ministre.
  • "Le monarque présidentiel gouverne seul avec sa cour", dénonce Mélenchon

    La nomination de Gabriel Attal à Matignon suscite de nombreuses réactions politiques : "Premier ministre, un choix sondagié de Macron pour limiter la casse aux élections européennes face à Bardella, qui ne résistera pas aux faits", estime Jean-Christophe Cambadélis, ancien premier secrétaire du PS, qui ajoute le mot-dièse "fin du macronisme".

    "Attal retrouve son poste de porte-parole. La fonction de premier ministre disparaît. Le monarque présidentiel gouverne seul avec sa cour. Malheur aux peuples dont les princes sont des enfants", prévient de son côté Jean-Luc Mélenchon.

    À droite, le président du groupe LR au Sénat, Bruno Retailleau, laisse sa chance au nouveau Premier ministre : "C’est aux actes que nous jugerons Gabriel Attal. Il sera un bon Premier ministre s’il parvient à mener une bonne politique pour la France : une politique de redressement des comptes publics, de retour de l’autorité et de reconstruction de nos services publics effondrés. Mais il faudrait pour cela une rupture profonde avec le macronisme. Gabriel Attal en a t’il le profil et la volonté ? Réponse dans les mois à venir", écrit-il sur X. De son côté, Éric Ciotti promet "une opposition responsable et rigoureuse" de LR.

  • Les derniers mots du ministre Gabriel Attal

    "Gabriel Attal prononce ses derniers mots en tant que ministre de l'Éducation nationale devant les chefs d'établissements, réunis en visioconférence. "Vous me trouverez toujours à vos côtés, merci à chacun et chacune d'entre vous et à très bientôt", conclut Gabriel Attal devant les chefs d'établissement. Un discours achevé en forme d'adieu, en attendant l'officialisation de sa nomination à Matignon.

  • Quel âge avaient les Premiers ministres à leur nomination ?

    Gabriel Attal devient le plus jeune Premier ministre, à seulement 34 ans, et dépasse Laurent Fabius, nommé à 37 ans.

  • Gabriel Attal nommé Premier ministre

    Selon les informations de RTL, Gabriel Attal a été nommé Premier ministre. Il devient ainsi le plus jeune Premier ministre de l'histoire, et est désormais en charge de nommer un gouvernement. Des informations confirmées par de nombreux médias.

  • Le Premier ministre pas encore nommé, la gauche réclame un vote à l'Assemblée

    Le nom du Premier ministre n'est pas encore dévoilé que la gauche se projette déjà dans la séquence d'après, relève le HuffPost. Lancée par les insoumis puis reprise par des députés socialistes et communistes, l'idée est de réclamer un vote de confiance à l'Assemblée. Cette tradition, non obligatoire, consiste, à l'issue d'une déclaration de politique générale, à demander aux députés la confiance pour mener la politique du gouvernement. Une tradition à laquelle a dérogé Élisabeth Borne, faute de majorité absolue. Avant elle, sur ses 24 prédécesseurs seuls quatre ne se sont pas soumis à un vote de confiance à la suite de leur déclaration de politique générale : Maurice Couve de Murville (1968-1969), nommé par le général de Gaulle le 10 juillet 1968, Michel Rocard (1988-1991), Édith Cresson (1991-1992) et Pierre Bérégovoy (1992-1993).

    "La tradition républicaine, c'est qu'un Premier ministre qui vient d'être nommé vient chercher l'onction du Parlement", a estimé le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, sur France inter, réclamant un "discours programme" pour justifier "les raisons de ce remaniement".

    Même son de cloche au Parti communiste : "Avant de souhaiter la censure d'un gouvernement, la moindre des choses, c'est que le nouveau Premier ministre donne son orientation à l'Assemblée nationale dans son discours de politique générale (...) et qu'il y ait un vote derrière", a estimé de son côté le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, sur TF1.

    En revanche, Olivier Faure n'a pas dit si le PS se joindrait à la motion de censure de LFI, déjà annoncée par Mathilde Panot lundi soir.

  • Gabriel Attal "remercie" les chefs d'établissements

    Reportée de 24 heures, la visioconférence entre Gabriel Attal et les chefs d'établissements scolaires se tient en ce moment, sur fond de rumeur de nomination à Matignon. Signe d'un départ du ministère ? Gabriel Attal a adressé "un message de remerciements" aux chefs d'établissements scolaires.

  • Et pendant ce temps-là, Attal va échanger avec des proviseurs

    Alors que le suspense court toujours sur le nom du successeur de la Première ministre, Gabriel Attal, placé comme favori par de nombreux observateurs, va échanger à 11 heures avec tous les chefs d'établissement des collèges et des lycées en France en visio. Une rencontre prévue lundi matin, puis décalée de 24 heures, indique sur Twitter une participante, membre du SNPDEN.

    La nomination du nouveau Premier ministre est attendue pour la fin de matinée.

  • Les déménageurs ont-il tué le suspens ?

    À l'affût des moindres indices, les journalistes présents devant le ministère de l'Éducation nationale ont remarqué l'entrée d'un camion de déménagement à l'intérieur de l'enceinte. De quoi laisser penser à un départ imminent de Gabriel Attal, rapporte Le HuffPost. Vers Matignon ?

  • Pour les oppositions, peu importe le nom du nouveau Premier ministre

    Alors que tous les regards sont braqués vers le nom du nouveau Premier ministre, pour les oppositions comme pour les syndicats, peu importe le nom et sa provenance politique. "Élisabeth Borne était censée venir de la gauche et c’est elle qui a fait cette loi immigration. Tout ça n’a plus aucune importance. Emmanuel Macron décide de tout et c’est un problème démocratique”, a déclaré Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, sur France Info.

    "Gabriel Attal ou un autre, ce sera la même politique: celle d'Emmanuel Macron", a de son côté estimé le président de la commission des finances, Éric Coquerel, sur BFMTV.

    "Qu'importe le casting", Emmanuel Macron "nommera quelqu'un à sa botte" et "continuera de diriger" seul, a affirmé de son côté le député Laurent Jacobelli (RN) sur LCI.

  • Quel avenir pour Élisabeth Borne ?

    Que va devenir Élisabeth Borne, qui vient de démissionner de Matignon ? Élue députée du Calvados en juin 2022 pour la première fois mais qui n'a jamais siégé, elle pourrait redevenir députée, selon son entourage, rapporte BFMTV.

    Une entrée dans l'hémicycle qui serait extrêmement scrutée, après six ans et demi au gouvernement, aux postes de ministre des Transports, puis de la Transition écologique et du Travail, avant d'entrer à Matignon. L'opposition pourrait réserver un accueil particulier à celle qui a fait passer des réformes sulfureuses comme la réforme des retraites, la réforme de l'assurance chômage ou la loi immigration.

  • Gabriel Attal favori, les moindres signes interprétés

    Le ministre de l'Éducation fait partie des favoris pour succéder à Élisabeth Borne, même si plusieurs journalistes rapportent que sa nomination prend du temps en raison de l'opposition de poids lourds du gouvernement, issus de la droite.

    Les moindres signes sont interprétés par les journalistes pour tenter de deviner le nom du futur Premier ministre. Ainsi, une journaliste de BFMTV rapporte avoir vu un camion de déménagement au ministère de l'Éducation nationale, signe qu'un changement de poste serait en préparation.

  • Une nomination attendue en fin de matinée

    Qui remplacera Élisabeth Borne ? Le suspens dure depuis lundi 18 heures. Selon de nombreux journalistes politiques le nom de son successeur sera dévoilé en fin de matinée. Preuve d'une nomination imminente, la garde républicaine, présente lors de la passation de pouvoir, est arrivée à Matignon, rapporte une journaliste de TF1.

  • Bonjour et bienvenue dans ce direct pour suivre la nomination du Premier ministre, attendue pour la fin de matinée. Qui remplacera Élisabeth Borne ?