Relaxation, hypnose, méditation…La médecine douce pour soulager la douleur

Les médicaments sont peu utiles sur les vraies douleurs chroniques, c’est pourquoi l’idéal est en fait d’associer différentes approches. Ce qui est décisif, de l’aveu de tous les soignants qui accompagnent des douloureux chroniques, c’est leur attitude face à la douleur. Car nos ressources propres sont immenses sans que l’on en ait forcément conscience. « Les endorphines produites par le cerveau sont aussi puissantes que des antalgiques », rappelle ainsi le Pr Didier Bouhassira.

À ce titre, les médecines dites « complémentaires » offrent un large éventail de pistes thérapeutiques : auto-hypnose, méditation, relaxation, taï-chi, qi gong… « Des études scientifiques, note le neurologue, ont montré l’efficacité de ces thérapies sur les douleurs de l’arthrose, de la polyarthrite rhumatoïde ou de la fibromyalgie. » À condition d’être encadrées, au moins au départ, et d’être pratiquées de façon régulière pendant au moins cinq à six semaines.

En améliorant la plasticité cérébrale, ces gyms ou médecines douces contribuent à « déprogrammer » la douleur du cerveau. « Elles aident le patient à prendre une part active dans son traitement, renchérit la Dr Stéphanie Ranque-Garnier du CETD de l’hôpital de la Timone, à Marseille. Ce qui est essentiel pour améliorer sa qualité de vie.» Selon le Pr Bouhassira, l’hypnose est sans doute la technique la plus utilisée dans les centres anti-douleur. À l’hôpital, elle est aussi utilisée contre les douleurs aiguës (grands brûlés, urgences…) et les douleurs (...)

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