« Ready Player Two » : que vaut la suite du best-seller d'Ernest Cline ?

Ready player two
Ready player two

Même joueur, essaye encore. Près de dix ans après le succès colossal de Ready Player One, adapté au cinéma par Steven Spielberg en 2018, le romancier Ernest Cline nous fait replonger tête la première dans Oasis, bac à sable virtuel géant qui ferait passer n'importe quel jeu pour une triste séance de diapositives. Avec Ready Player Two ? la logique du titre est implacable ?, Cline ne s'écarte pas trop du chemin balisé par le premier roman. « Tout l'enjeu pour une suite est de ne pas raconter une nouvelle fois la même histoire tout en donnant aux fans ce qui a fait du premier volet une réussite », confiait l'auteur, ce mois-ci, dans une interview à Entertainment Weekly. Malheureusement, Cline continue aussi à trimballer dans son inventaire ce qui rendait parfois la lecture du roman originel laborieuse.

Le fil du récit reprend quelques jours seulement après la fin de Ready Player One. L'adolescent gamer Wade Watts (alias Parzival dans l'univers virtuel) et ses compères sont venus à bout de l'immense chasse au trésor mise au point peu avant sa mort par le concepteur d'Oasis, James Halliday. Désormais aux manettes de cette simulation aussi foisonnante qu'addictive, ils n'en ont pourtant pas fini avec les épreuves et énigmes ultraréférencées de Halliday. Wade découvre que le défunt milliardaire a caché au monde l'existence de l'ONI (Oasis Neural Interface), une version rendant encore plus réaliste l'expérience de jeu. Bien entendu, entre de mauvaises mains, l'ONI [...] Lire la suite