La radio des fachos, le retour du hacker et le beau plan de Joe Biden

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Il paraît que c’est très tendance chez les nazillons américains, le dernier cri du facho chic. L’enquête de la commission du Sénat sur l’attaque du Capitole par les supporteurs de Donald Trump révèle que les milices d’extrême droite ne se contentent plus de communiquer par messageries cryptées mais recourent de plus en plus aux bonnes vieilles radios à ondes courtes pour coordonner leurs glorieuses offensives. Slate, pour expliquer cette mode rétro, scrute l’image sépia du White Power et rappelle que le Ku Klux Klan, comme d’autres mouvements racistes, utilisait déjà des radios CB dans les 1960, à l’instar des shérifs de comtés ruraux ou des camionneurs, au point d’ériger ces appareils en symbole de leurs réseaux militants.

Le grand retour de la communication low tech s’expliquerait par des raisons tactiques : les milices agissent en tout petits groupes et trouvent plus pratiques ces échanges instantanés sur des fréquences multiples que la police peine à repérer à temps. L’autre raison ? La frime. Ces radios du genre talkie-walkie, accrochées sur le gilet pare-balles entre les poches à chargeurs et la bandoulière du fusil AR-15, rehaussent le look martial de ces prétendus soldats de fortune.

Elon s’inquiète

Dans un courriel, Elon Musk avoue éprouver “un très mauvais sentiment sur l’économie”, et, pour joindre le geste à la divine parole, vire un mois plus tard 200 employés du département pilotage automatique de Tesla, dont certains venaient d’être embauchés, confirmant dans la foulée, selon Reuters, le licenciement imminent d’un dixième des 100 000 employés du pionnier de la voiture électrique américaine. La perspective, inévitable à ses yeux, d’une récession ou d’une diminution sévère des ventes justifierait ces coupes claires, mais la réduction des coûts est avant tout due aux mauvais résultats du deuxième trimestre, après la fermeture complète de l’usine de Shanghai pour cause de confinement lié au Covid.

Par ailleurs, Musk, qui déteste le télétravail, a ordonné à tous ses salariés de regagner les bureaux de Tesla sous peine de licenciement. Fortune révèle que beaucoup d’entre eux, en arrivant, n’ont même pas trouvé de chaise où s’asseoir et encore moins une place de parking. Bref, tout cela n’avait pas été très pensé.

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