Radars fixes : la France peu répressive en Europe

Les radars fixes ont nourri toute une politique de répression routière, mais ils sont supplantés par les dispositifs mobiles, plus discrets et rentables  - Credit:Franck DELHOMME / MAXPPP / PHOTOPQR/DNA/MAXPPP
Les radars fixes ont nourri toute une politique de répression routière, mais ils sont supplantés par les dispositifs mobiles, plus discrets et rentables - Credit:Franck DELHOMME / MAXPPP / PHOTOPQR/DNA/MAXPPP

Les ressources statistiques mondiales sont inépuisables et le site Speed Camera Database (SCDB), qui recense tous les radars fixes installés dans le monde est, à ce titre, une mine d'informations. Il s'agit bien de radars fixes, donc a priori aisément localisés par les usagers et traquant la vitesse, les feux rouges grillés, parfois les deux en même temps, les radars tronçons et quelques autres plus marginaux. Sur les 105 958 radars fixes recensés sur la planète, on sera à peine étonné de voir que l'Afrique n'en utilise que 1 398 alors que l'Europe se classe largement au premier rang avec 62 834 « boîtes à images ».

Plus surprenant est le seul radar de vitesse chinois, à comparer aux six dispositifs similaires disséminés sur le minuscule rocher de Gibraltar. De ce point de vue, Taïwan est plus répressif que son alter ego communiste avec 1 217 appareils recensés. Ayant passé au peigne fin les routes de 107 pays dans le monde et vérifié sur place les plus de 100 000 radars en service, le SCDB a permis à Statista de dresser une intéressante infographie de l'état de l'Europe.

Car c'est une chose d'avoir beaucoup de radars, mais si c'est dans un vaste pays il faut, pour comparer utilement les situations, rapporter leur densité au nombre de kilomètres de chaque réseau. La France, que l'on croyait très mauvaise élève du point de vue des conducteurs traqués, figure ainsi en bas du tableau (voir infographie), bien loin des Italiens dont on moque volontiers la désinvo [...] Lire la suite