La République du Congo sauve la compagnie Corsair

La compagnie, qui compte un millier de salariés, dispose de neuf long-courriers Airbus A330, dont cinq en version remotorisée neo. Elle a commandé quatre autres exemplaires d'A330neo.  - Credit:SOPA Images/SIPA
La compagnie, qui compte un millier de salariés, dispose de neuf long-courriers Airbus A330, dont cinq en version remotorisée neo. Elle a commandé quatre autres exemplaires d'A330neo. - Credit:SOPA Images/SIPA

Pour Corsair, le Père Noël, c'est la République du Congo. Dans sa hotte, révélée par Le Monde, 15 millions d'euros, qui vont permettre de recapitaliser une nouvelle fois le transporteur. Les actionnaires actuels antillais apporteront le même montant et même légèrement plus pour garder 51 % et que la compagnie reste statutairement européenne. Ces 30 millions devront être complétés pour boucler la restructuration de Corsair. Cela concerne une dette fiscale et sociale d'un montant de 147 millions d'euros.

La République du Congo va apporter 15 millions d'euros

Toutefois, cette recapitalisation, la deuxième en moins de quatre ans, devra être validée par les autorités européennes. Fin 2021, un premier accord avait été conclu pour faire face à l'impact de la crise du Covid. La compagnie avait bénéficié d'une enveloppe globale de recapitalisation de près de 300 millions. Cela incluait un prêt étatique remboursable de 136,9 millions et un apport en capital de 30 millions provenant du consortium antillais.

Ce partenariat avec la République du Congo, qui pour l'instant ne commente pas, s'affiche comme un accord gagnant-gagnant. En effet, les dessertes de Pointe-Noire, la capitale économique, ou de Brazzaville sont dominées par Air France, qui exerce un monopole et pratique des tarifs élevés. Actuellement, un billet pour Pointe-Noire (8 h 15 de vol) coûte 1 656 euros. C'est moins cher d'aller à Shanghai à 1 400 euros (12 h 45 de vol) ou à Pointe-à-Pitre à 904 euros pour [...] Lire la suite