Sur leur régulation d’Internet, Macron accuse X, Google et Meta de ne « plus vouloir jouer le jeu »

« Ils ne veulent plus jouer » : Macron (ici le 1er novembre) charge les réseaux sociaux sur leur régulation des contenus
LUDOVIC MARIN / AFP « Ils ne veulent plus jouer » : Macron (ici le 1er novembre) charge les réseaux sociaux sur leur régulation des contenus

POLITIQUE - Le modérateur de l’Élysée. Pour Emmanuel Macron, la « confiance se réduit » avec les plateformes, X (ex-Twitter), Meta et Google dans leur mission de régulation des contenus en ligne.

Pour Meta et Google, « le fait qu’aucun ’top manager’ n’ait été disponible ni à New York en septembre, ni ici à Paris, ça veut dire qu’ils ne veulent plus jouer », a déploré le président français en ouverture du cinquième sommet de l’appel de Christchurch, sur la lutte contre les contenus terroristes et extrémistes violents, comme vous pouvez le voir ci-dessous. (À partir de 6’)

Parmi les entreprises représentées vendredi après-midi à l’Élysée figuraient X, Amazon, Dailymotion, Microsoft, OpenAI ou encore Qwant. Mais ni Meta, maison mère de Facebook et Instagram, ni Google, dont Youtube est un des services principaux.

Macron cible le X de Elon Musk

« Quand on me dit qu’il y a 52 modérateurs pour X en langue française, j’ai du mal à considérer que le contenu est modéré », alors qu’il y a « 330 millions de locuteurs en langue française » dans le monde, a-t-il poursuivi, en ciblant ainsi le réseau social récemment racheté par Elon Musk. Et d’ironiser : « ces 52 personnes sont des génies ou ont beaucoup de travail ».

« À la seconde où les gens ne sont plus sérieux, on devient moins coopératif », a encore martelé le locataire de l’Élysée. « Quand des entreprises qui s’étaient engagées, nous avaient dit des choses formidables, s’organisent pour ne pas être là et ne font pas ce qu’elles ont dit, la confiance se réduit, surtout quand d’autres continuent de faire le boulot », a ajouté Emmanuel Macron.

« TikTok n’est pas là autour de la table parce qu’on doit clarifier des statuts, mais ils en ont déjà 687 (modérateurs). Je le dis pour créer de la compétition, de la bonne compétition », a-t-il indiqué. Le chef de l’État français préside le 5e sommet de l’appel de Christchurch, lancé avec la Nouvelle-Zélande après l’attentat dans cette ville néo-zélandaise en mars 2019, pour mieux « lutter contre les contenus terroristes et extrémistes violents en ligne ».

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