Réforme des retraites: Gérald Darmanin dénonce la violence de "casseurs" issus de "l'extrême gauche"

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin à la sortie du Conseil des ministres à l'Elysée, le 8 février 2023 à Paris - Geoffroy VAN DER HASSELT © 2019 AFP
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin à la sortie du Conseil des ministres à l'Elysée, le 8 février 2023 à Paris - Geoffroy VAN DER HASSELT © 2019 AFP

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a dénoncé jeudi la violence de "casseurs" issus de "l'extrême gauche", après les violences ayant éclaté en France en marge des manifestations contre la réforme des retraites.

"1500 casseurs" étaient présents à Paris pour "casser du flic et des bâtiments publics", a dit le ministre de l'Intérieur, qui s'exprimait depuis la préfecture de police de Paris.

Plus de 200 personnes ont été interpellées en France, dont 103 à 22h15 à Paris. Certaines l'ont été pour des "attaques contre des personnes dépositaires de l'autorité publique" ou des "incendies", a-t-il ajouté.

Beaucoup d'interpellés sont "jeunes", "beaucoup sont connus" comme appartenant à "l'ultra-gauche", a-t-il encore en dénonçant "la bordélisation souhaitée par une partie de l'extrême gauche", qui "ne gagnera pas".

Des policiers et gendarmes blessés

Vers 22h, 140 feux avaient été recensés dans la capitale, dont "une quarantaine" en train d'être éteints, a-t-il ajouté.

À cette heure, 149 policiers et gendarmes ont été blessés, certains "gravement", a-t-il regretté, en évoquant des jets "d'acide, de cocktails molotov, de pavés", contre les forces de l'ordre.

Les dégradations ayant eu lieu "sont très importantes, beaucoup plus que les journées précédentes", a encore dit M. Darmanin, dénonçant notamment les dégradations de "bâtiments publics" à Bordeaux où le porche de la mairie a été brièvement incendié ou à Lorient (Morbihan) où un commissariat a été pris pour cible.

Article original publié sur BFMTV.com