“Quiz Lady”, qui veut gagner du mignon ?

Anne (Awkwafina) tient à ses habitudes, souligne The Hollywood Reporter. La trentenaire “vit seule dans la banlieue de Philadelphie avec son chien – un carlin baptisé Mr. Linguini – dans une routine laissant peu de place à l’imprévu. Comptable de métier, elle passe le plus clair de son temps le nez dans les chiffres.” Et n’a jamais manqué, depuis l’enfance, un seul épisode du jeu télévisé (fictif) Can’t Stop the Quiz – une sorte de Questions pour un champion à l’américaine, présenté par Terry McTeer (un Will Ferrell des bons jours).

Le récit de l’héroïne de Quiz Lady, disponible sur Disney+ depuis le 3 novembre, s’emballe quand sa mère s’enfuit de sa maison de retraite pour s’installer à Macao avec son petit ami. Elle laisse derrière elle d’énormes dettes de jeu. Plus grave : Mr. Linguini est kidnappé, ou dognappé ?, par ses créanciers pour servir de moyen de pression. Jenny (Sandra Oh) ne voit qu’une seule solution : pousser sa sœur Anne à participer à l’émission et payer la rançon avec le grand prix.

“Les deux femmes ne se sont pas vues depuis des années et ont des caractères diamétralement opposés. Anne, cachée dans des vêtements informes, déteste se faire remarquer, tandis que Jenny vagabonde à droite à gauche dans des tenues exubérantes reflétant ses aspirations du moment”, explique la revue spécialisée.

Alchimie réussie

Le scénario du long-métrage de Jessica Yu est d’un absurde assumé. Ici et là, quelques blagues se répètent ou bien sont un peu prévisibles. Ce qui n’empêche pas l’ensemble de bien fonctionner, selon le Hollywood Reporter. En particulier grâce au talent des deux actrices principales, qui inversent d’ailleurs leurs registres habituels. “L’alchimie entre Awkwafina et Sandra Oh gagne en profondeur et en émotion à mesure que progresse l’improbable épopée de leurs personnages.” Et si les différences de style entre les deux sœurs sont parfois très appuyées, “la prestation du duo prend toute sa force quand le scénario ne les pousse pas à grossir le trait sur la dissemblance de leurs personnages”.

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