Quintuple meurtre à Noisy-le-Sec en 2020: l'auteur déclaré pénalement irresponsable

Un père de famille qui avait commis un quintuple meurtre en 2020 dans son pavillon à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), tuant sa femme, ses deux enfants et deux de ses neveux, a été déclaré pénalement irresponsable et ne sera pas renvoyé en procès (Damien MEYER)
Un père de famille qui avait commis un quintuple meurtre en 2020 dans son pavillon à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), tuant sa femme, ses deux enfants et deux de ses neveux, a été déclaré pénalement irresponsable et ne sera pas renvoyé en procès (Damien MEYER)

Un père de famille qui avait commis un quintuple meurtre en 2020 dans son pavillon à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), tuant sa femme, ses deux enfants et deux de ses neveux, a été déclaré pénalement irresponsable et ne sera pas renvoyé en procès, a appris lundi l'AFP de source judiciaire.

La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a déclaré K. J, 38 ans, "irresponsable pénalement en raison d'un trouble psychique ou neuro-psychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes au moment des faits", selon une ordonnance consulté par l'AFP, datant de février.

Il est soumis à une hospitalisation complète dans une unité pour malades difficiles.

Le 3 octobre 2020, ce père de famille d'origine sri-lankaise avait tué à coups de couteau et de marteau sa femme, ses deux enfants de 18 mois et 4 ans, ainsi que deux de ses neveux, âgés de 8 et 11 ans, dans son pavillon de Noisy-le-Sec. Il avait également grièvement blessé sa sœur et son beau-frère.

Sur place, la police retrouve ce commis de cuisine sans histoire avec des blessures au cou et à l'abdomen qu'il s'était infligé.

Selon les expertises psychiatriques, au moment des faits, il souffrait d'"un épisode dépressif majeur". Au cours d'une audition, il avait déclaré "entendre des voix en permanence".

"La famille était préparée et soulagée à cette décision. C'était presque une explication à ce geste fou et dramatique", a déclaré l'avocate de la partie civile, Me Marlène Druilhe

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