Qu'est-ce que la paralysie du sommeil dont souffre 20% des Français ?

Actuellement, il n'existe aucun traitement (Getty Images/iStockphoto)

La paralysie du sommeil est un trouble du sommeil qui ne laisse pas de trace. Ce phénomène est relativement fréquent. Ce qu'il faut savoir.

Les symptômes peuvent être impressionnants. Comme le rapporte LCI, entre 20 et 30% des Français ont déjà souffert d'un épisode de "paralysie du sommeil". Ce phénomène survient pendant la nuit quand la personne est réveillée mais elle ne parvient pas à bouger les jambes ni les bras.

Chez certaines personnes, ces épisodes peuvent être accompagnés d'hallucinations visuelles, auditives ou tactiles. Ces hallucinations ne sont pas systématiques pendant la paralysie du sommeil, elles sont davantage présentes chez ceux qui souffrent de narcolepsie.

Comment l'expliquer ? "Cette atonie musculaire, visant à nous empêcher d’agir pendant nos rêves, est la conséquence de l’inhibition des motoneurones spinaux par un neurotransmetteur, la glycine. Normalement, la glycine se dissipe avant la fin du rêve et avant le réveil", résume le Centre d'information de recherche et de consultation sur les expériences exceptionnelles (CIRCEE). Généralement, les épisodes durent quelques secondes.

Aucun traitement

"Ce trouble qui survient lors d’états intermédiaires entre la veille et le sommeil se produit le plus souvent au moment du réveil matinal ou à la fin d’une sieste au cours de la journée. La paralysie peut se produire quelle que soit la position du corps, mais elle a lieu plus fréquemment quand le dormeur est étendu sur le dos", détaille le CIRCEE. Certaines causes peuvent être associées à la paralysie du sommeil : la fatigue, le stress, l'anxiété, un déménagement, un changement de travail, des horaires irréguliers, etc. La paralysie du sommeil ne représente pas de danger ni de séquelles.

Quel traitement ? Actuellement, il n'existe aucun traitement. "La plupart du temps, le seul fait d’expliquer le mécanisme de la paralysie du sommeil aux personnes qui en souffrent fait non seulement disparaître la peur mais aussi les hallucinations associées", détaille le CIRCEE.

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