Quels sont les bénéfices du sport sur chaque organe du corps humain ? La science répond à cette question

L’activité physique a un grand nombre de bienfaits pour la santé. Une étude très approfondie élucide avec précision comment ces bénéfices surviennent organe par organe.

"Le sport, c’est la santé !"… oui, mais comment ? Il n’y a peut-être aucune autre activité aussi bénéfique pour la santé humaine que l’activité physique, clé de voute d’une bonne hygiène de vie (en plus d’une bonne alimentation et d'un bon sommeil).

Elle réduit la pression artérielle, normalise la glycémie, améliore la santé mentale et l’immunité, et réduit la mortalité liée aux maladies cardiovasculaires et au cancer, entre autres effets déjà prouvés scientifiquement. Les mécanismes derrière ces bienfaits sont nombreux et certains sont connus : l’exercice physique active la circulation sanguine, renforce la musculature et les os, consomme des lipides et des glucides, etc.

Des chercheurs des universités américaines MIT, Harvard et Stanford ont voulu creuser plus profondément ces effets, pour savoir exactement ce qui se passe au niveau cellulaire lorsque le corps est en mouvement. Leur étude, publiée le 1er mai 2024 dans la revue Nature, dévoile avec une précision inouïe les mécanismes cellulaires qui s’activent dans chaque organe et qui entrainent les bienfaits causés par le sport.

Des gènes qui s’activent lorsque le corps s’active

Les chercheurs ont étudié les tissus de 344 rats après avoir fait une activité physique (tapis de course) pendant 1 à 8 semaines, les comparant à ceux des rats sans cette activité. Un total de 18 tissus ont été collectés de chaque animal, en plus de leur sang. Puis, tous ces échantillons ont été analysés pour savoir quels gènes étaient activés après le sport, quelles protéines étaient activées et comment cela modifiait le métabolisme cellulaire.

Plus de 7.000 gènes étaient activés différemment chez les rats sportifs comparés aux sédentaires. Dont la majorité (67%) était spécifique à un organe en particulier, comme le foie qui activait des gènes qui régulent l’accessibilité aux gènes liés au vieillissement cellulaire, le muscle squelettique qui activait le métabolisme des lipides, ou encore le sang où s’activaient des voies liées à la régé[...]

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